Nos destins liés

XVI - Zoé

Ce soir c'est le grand soir pour Lary. Tout le monde a été efficace lors de la préparation du lieu. J'espère réellement que ça va plaire à Lary. En attendant, je me dirige vers ma préparation.

J'opte pour une robe noire avec des manches, évasée au niveau des cuisses, toute simple. Elle s'arrête au niveau de mes genoux. J'enfile une paire de talons aiguilles de la même couleur que ma robe. Me maquille d'un eye-liner et d'un mascara, ainsi que d'un rouge à lèvre rouge bordeaux mate. Mon collier rat le cou, montre au poignet et parfumée.

21H02. Je me dirige au salon où les garçons sont déjà prêt un verre à la main.

- Mais qu'elle est resplendissante ce soir Zozo. Dit Sulivan en m'embrassant la tempe.

Ils ont tous sortit la chemise, le pantalon cintré ou le jean et la veste de costard. Gris, vert foncé, marine ou noir. Élégance est le maître mot de ce que je vois. Je dévisage Rony, un pantalon cintré noir, un t-shirt blanc et une veste de costard noir. Il a laissé sa touffe brune et a mis ses lunettes. Bien que la mutation loup nous a guérit de nos problèmes de vue, Rony est terriblement sexy ainsi.

Sulivan me propose un verre, me sortant ainsi de mes songes. Le blondinet est habillé d'un jean troué noir, d'un polo bleu qui fait ressortir ses yeux et a coiffé ses cheveux en arrière. Ils vont me faire de nouveau chavirer du côté hétéro si ça continue. Rony lance une musique en fond. Les filles arrivent à tour de rôle, toutes aussi magnifiques les unes des autres. Des sifflements, des embrassades puis arrive, la fille. Noa.

Elle fixe un point au-dessus de ma tête. J'ai envie de me retourner pour voir, moi aussi, ce qu'elle regarde avec une telle insistance, et pourtant, je l'observe elle. Ses longs cheveux bruns tombent en cascade sur ses épaules et dans son dos, encadrant son visage fin. Elle a attaché ses cheveux du haut pour ne pas les avoir dans les yeux, pourtant, une mèche barre la partie gauche de son doux visage.

L'iris de ses yeux est coulé dans de l'eau et en regardant de plus près, on peut distinguer des minuscules filaments encore plus clairs, presque blancs. Peu maquillée, qui fait ressortir son teint naturellement un peu bronzé et ses yeux. Elle porte une robe sans manche, bleu marine brodée d'argent, qui lui arrive juste au-dessus des genoux, et épouse parfaitement les douces courbes de son corps. Et, comme à son habitude, elle est montée sur des talons.

Elle possède cette beauté légère et discrète face à laquelle de nombreux garçons ne sont évidemment pas indifférents. Et je ne suis pas moi-même épargnée. Son arrivée a fait taire les discussions, nous faisant... me faisant oublier la musique, la soirée, la raison pour laquelle nous sommes ici. Des briques de souvenirs de notre début de relation émergent en moi. Un mois complètement fou passé avec cette fille sublime.

Ses yeux sont désormais accrochés aux miens et elle arrive avec élégance jusqu'à moi. A ma hauteur, elle me fait un bisou sur la joue et me glisse à l'oreille.

- Ravissante.

Aucun mot ne sort de ma bouche. Elle a déjà fait demi-tour pour s'en aller vers le comptoir. J'attrape sa main à la volée, la tire vers moi, et dépose mes lèvres désireuses sur les siennes. Elle me rend folle. Quelques chuchotements et petits cris de surprise se font entendre. Nos lèvres se séparent. J'enroule mes bras autour de sa taille et elle les siens autour de mon cou. Je la fixe.

- Magnifique. Chuchoté-je.