XXXVII - Zoé

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23 décembre

Je me fais réveiller par des petites secousses. Je grogne et tourne le visage vers le responsable. Sofia. Elle me sourit tendrement et s'assoie à mes côtés.


- Aller ma puce, on se réveille.


Je geins.


- Vous allez aller à la réserve aujourd'hui.


Je me relève et regarde Sofia avec de gros yeux.


- Quoi ? Je demande choquée.

- Vous allez à la réserve, tes frères, ton père et ton oncle.

- Mais.. pourquoi ?

- Journée entre membre de la meute.


Je me tourne et m'allonge sur le dos, en passant mes mains sur mon visage.


- Tu es au courant qu'il y a Noa là-bas ? Je demande en fixant ma mère.


Sofia se gratte la nuque.


- Tu sais c'est traditionnel que la meute se réunisse, pour un repas avant les fêtes.


J'attrape un coussin et me l'écrase au visage.


- Préviens Noa.

- Discrétion avec autant de monde, nous ne l'avons jamais fait. Dis leur que je suis malade.

- Les loups ne sont pas malades Zoé. Constate ma mère.

- Je ne peux pas restée avec vous les femmes ? Je râle.

- Tu es une louve désormais. Aller bouges tes fesses maintenant. Je suis sûre que vous trouverez un moment pour vous.


Je me lève et regarde ma tante.


- Pas de tenue exigée ? Je demande le sourire aux lèvres.


Elle sourie à pleines dents.


- Aucune.

- Voilà un bon point !


Je me tourne vers mon armoire et ma mère sort de la chambre. J'enfile un jean noir troué sur l'un des genou, une chemise large bleue claire que je boutonne jusqu'en haut, et mes Stan Smith. Je m'attache les cheveux en une queue de cheval. Cette préparation est là pour faire bonne impression en partant. J'enfile mon manteau noir et descends. Je fais la bise à ma tante et me dirige dans la cuisine pour prendre une pomme et je la mange sur le comptoirs en attendant les hommes.

Nous embarquons dans la voiture, dans laquelle je détache mes cheveux et déboutonne mon chemisier, laissant un beau décolleté. Je mets le devant de ma chemise dans mon pantalon. Paul me regarde dans le rétroviseur et fronce les sourcils.


- C'est l'une de mes chemise ça ? Demande-t-il.

- Ah il me semblait bien que ce n'était à aucun des garçons. Je réponds le sourire aux lèvres.

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