Nos destins liés

XL - Noa

26 décembre. 

Aujourd'hui est la journée de présentation chez les Smith et je sais que Zoé est peinée de ne pas m'avoir près d'elle. Cependant malgré que mon esprit l'encourage de loin. Je profite un maximum de mes grands-parents et mon frère.

Cela fait longtemps et ça fait du bien de penser simplement, plutôt que de parler, penser et manger meute, loup-garou ou clan. Le repas de Noel de la veille a été le plus réussi et heureux de mon existence. Ces trois personnes, que forme ma famille, me font un bien fou et la ressource à leur côté est idéale. 

J'apprécie chaque instant qu'il m'est donné de rester au près d'eux. Nous nous sommes éloignés ces deux dernières années pourtant ils sont l'unique famille qu'il me reste et je m'en veux de ne pas avoir fait l'effort de venir. En ayant discuté avec Luca, il est désormais impératif que nous visiterons plus souvent nos grands-parents. C'est le moins que l'on puisse faire pour les personnes qui nous ont éduqué. 

- Chérie apporte moi le pain, s'il te plait.

J'ai souris à l'entente de ce surnom et j'ai pris le panier contenant le pain déjà tranché. Je l'ai ramené à table et me suis installée au côté de mon grand-père.

- Alors cette adaptation ? demande ma grand-mère.

- Carina, on avait dit qu'on n'en parlerait pas.

- Ce n'est rien papi. Ai-je répondu. Pour dire vrai, je n'aurais pas pu rêver mieux. Ils m'ont beaucoup aidé.

Ma grand-mère m'a souri, tandis que mon regard s'est détourné pour tomber sur mon frère. Luca a la regard bas.

- Qu'est-ce qu'il y a mon garçon ? demande ma grand-mère.

Luca a regardé ma grand-mère, a sourit en s'excusant et est sortit de table. Je me suis levée demandant à mes grand-parent de ne pas bouger et j'ai suivis mon frère jusqu'à la salle de bain au fond du couloir. Je suis rentrée sans demander approbation et j'ai refermé derrière moi.

- Noa je ne...

Je l'ai tiré et l'ai pris dans mes bras. Mon frère a logé son visage dans mon cou et englobé mon corps de ses bras. J'ai toujours eu l'impression d'être minuscule avec lui. C'est dire comme il est imposant. Pourtant j'ai toujours su que c'était moi qui le protégeais le plus. 

- Tu m'as manqué. Ai-je chuchoté.

Luca a resserrer son étreinte pour réponse. 

- Tout ça c'est ma faute, je suis désolé. A-t-il dit au creux de mon cou.

Je me suis détachée de lui et j'ai pris son visage entre mes mains.

- Rien est de ta faute.

- J'aurais dû te protéger.

- C'est arrivé, voilà tout. Ai-je dis. On n'aurait pas pu tenir plus longtemps, on avait déjà trop lutté.