Nos destins liés

XIX - Zoé

Le ventre de Noa grogne de faim, me sortant de mes songes. Je rigole. Mon ventre crie famine à son tour.

- Il va falloir nous nourrir. Je rigole.

- Volontiers. Chuchote la brune en m'embrassant l'épaule.

Elle quitte mes bras et nous descendons dans la cuisine.

- Tu veux du soft ou du spécial grosse bouffe ? Je demande.

- J'ai vraiment faim. Dit-elle en se pinçant les lèvres.

Je rigole et sors le paquet de tranche de bacon et plusieurs œufs. Je mets à cuire dans deux poêles différentes. Noa enroule ses mains autours de moi et dépose son front sur ma nuque. Je me redresse un peu et caresse ses avant-bras. Je penche ma tête puis lui donne l'accès à mon cou. Elle glisse sa tête jusqu'à ce dernier et me le mord. Je grogne.

- C'est bientôt prêt, pas la peine de me mordre.

- Je te boufferais même en étant rassasiée. Répond-elle.

- Ravie de l'apprendre. Je rigole. Aller mets la table femme.

Elle me tire la langue et sort deux assiettes et des couverts. Nous nous installons côte à côte sur les chaises hautes. Nous mangeons et rigolons en regardant des vidéos sur mon téléphone. Lary suivit de Kate descendent dans la cuisine.

- Salut les fêtards ! Dit Noa.

- Shht. Dit Lary en posant sa tête sur mon épaule.

Je rigole en lui caressant la joue.

- Bien dormit les filles? Demande Kate un sourire en coin de lèvre.

- Plutôt bien. Répond Noa. Mais le p'tit dej dépasse de loin tout ça.

- Ton amour pour la bouffe me rendra jalouse un jour. Je réponds.

- Aucun souci avec ça. Dit-elle.

Elle m'embrasse la joue. Je descends de ma chaise et fais la vaisselle. Lary prend ma place et mange des tranches de bacon, partageant avec Kate, qui s'assoit sur le plan de travail. La vaisselle finit, je m'assoie à côté de Kate.

Nous parlons, ils nous expliquent la soirée de la veille et les dégâts qui il y a eu. Un vrai fiasco, nous n'avons rien manqué et nous avons évité une soirée inutile. Jade descend à son tour.

- Salut. Dit-elle encore endormi.

- Salut. Répondons nous.

Jade souffle.

- Quelle soirée de merde. Reprend elle.

Nous rigolons.

- Tu as des céréales ? Me demande-t-elle.

- Le placard au-dessus de toi.

Noa laisse sa place et vient se coller à moi, dos contre ma poitrine. Mes bras enroulent son cou et mon menton est posé sur le sommet de son crâne. Rony arrive à son tour. Il sourit lorsqu'il nous voit.