LII.2 - Noa

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L'homme est descendu et nous a ouvert la porte. Il a salué un vigil colossal et nous sommes entrée. Nous avons descendu je ne serais dire combien d'escaliers, avant d'arriver vers un couloir aux multiples portes. 

Tout du long, j'ai ressenti Kate m'en vouloir à mort et stresser un peu plus à chaque nouveau palier. Nous avons traversé le couloir puis l'homme louche a ouvert une porte.


- Entrez là-dedans, je vais annoncer votre visite.


J'ai zieuté l'homme, lui faisant bien comprendre qu'il n'a pas à nous faire un sale coup. Même si qu'on se le dise, nous n'avons pas l'avantage. Il a sourit. Puis nous sommes entrées. Il a simplement fermé la porte.

Nous sommes arrivées dans une pièce immense, remplis de tout un tas d'objet de collection et de choses inutiles à la fois. Plusieurs étagères de chaque côté, un canapé en plein milieu, face à un autre et derrière, un bureau remplis de babiole dorée.


- C'est quoi cet endroit ? demande Kate, le regard perdu face à tout ça.


Je me suis avancée vers les étagères et j'ai jeté un œil aux ouvrages. Je n'ai jamais vu pareil livre, ni même langue. On dirait des hiéroglyphes, voire des symboles anciens. Il y a différents objets datant d'une autre époque. Leur état varis, il y en a des très bien conservés et d'autres bousillés par le temps. 

Nous entendons des talons claqué le sol, sur la mezzanine, puis quelqu'un sauter la rembarre et atterrir sans encombre devant le bureau. L'homme s'est relevé avec lenteur, passant sa main dans ses cheveux et nous accueillant avec un large sourire.


- Bien le bonjour. Dit-il d'une voix slave.


Mes yeux ont fait la navette entre le lieu d'atterrissage et la mezzanine. Tout humain normalement constitué se serait fait une cheville. Même nous en tant que loup, on ne l'aurait pas fait avec autant de facilité. On aurait probablement grogné à la réception. Pas lui.


- Euh bonjour. Répond finalement Kate.

- On m'a dit que deux étrangères avaient demandé à me voir. Alors je suis là. Dit-il tout sourire. Que me voulez-vous ?

- Vous êtes Zahir ? demande Kate.

- En chair et en os, enfin si on peut dire ça. Dit-il en rigolant.

- Vous êtes quoi au juste ?

- A quoi penses tu jeune fille ?


J'ai plissé des yeux. Zahir est un homme très élégant, grand de taille et mince. Il est habillé d'un costume à trois pièces bordeaux. Il a de long cheveux plaqué en arrière et de magnifique yeux bleus.

L'homme s'est servi un verre de scotch et s'est assis sur l'un des canapés. Il a croisé ses jambes et nous a regardé, toujours un petit sourire aux lèvres. Physiquement je lui donne à peine la trentaine, pourtant sa façon de parler et d'agir, je lui donnerai le double. Puis ce surnom, j'ai l'air d'une enfant pour lui. 


- Je vous sens très dubitative. Reprend Zahir. Vous ne semblez pas appartenir à une meute environnante. Peut-être d'un autre pays. Aux vues de vos réactions, je pense même que vous ignoriez notre existence. Vous êtres donc des louves du continent d'Europe, j'ai faux ?

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