Nos destins liés

XXXIV - Zoé

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22 décembre - 13h24 à la réserve.

Nous sommes à table en train de manger. Noa me parle, mais je ne prête pas attention, je suis dans mes pensées. Je hoche de temps en temps la tête et souris par moment.

- Puis après j'irais avec elle et nous coucherons ensemble.

- Quoi ?

Je plante mon regard dans les yeux de Noa. La brune pose sa main dans la mienne et me regarde avec tendresse.

- Tu as déjà les pensées avec eux.

- Désolée..

- Avant un quelconque pétage de plomb, tu m'appelle. On reste en contact, même si tu ne fais que de râler ou de te plaindre, je suis là, ok ?

- Faire la comédie pendant une semaine, c'est au-dessus de mes forces.

- Reste toi-même alors. Avec leur habits strictes mais reste toi-même, ne joue pas un jeu, de ce que tu me dis ils n'apprécieront pas quoi que tu fasses.

Je lui souris et me lève puis la tire dans la chambre. Je ferme une fois à l'intérieure et l'embrasse. Son corps vient heurter la porte, elle grogne. Elle me pousse et c'est à moi de heurter le mur. Elle glisse ses mains de mes fesses à mes cuisses puis me porte. Elle me dépose dans le lit et s'allonge sur moi tout en continuant notre baiser. Ses mains se baladent sur mon corps. Elles finissent par passer sous mon t-shirt et viennent caresser mes seins nus. Je me cambre lorsque sa bouche parcours mon cou et vient remplacer par la suite sa main.

Elle me mord et me suçote les seins puis descend, dans une cascade de bisous, vers mon entre jambe. Noa embrasse mon intimité au travers du tissus de ma culotte. Je gémis à son contacte. Elle agrippe le tissus et le fais glisser sur mes jambes et viens titiller mon intimité. J'halène de désirs, puis gémis lorsque ses gestes s'intensifient, elle grogne dans mon cou et me mord.

Dans un élan je la pousse et m'assoie à califourchon sur elle. Son visage est proche du mien, son souffle fait voler mes cheveux qui tombent en cascade entre nous. Je prend sa main et la glisse vers mon entre-jambe et elle pénètre plusieurs doigts en moi. La brune se mord la lèvres inférieurs lorsque je donne le rythme avec mon bassin.

Ses billes bleues me fixent avec envie et ma main agrippe ses cheveux. Je continue mes mouvements, nous procurant du plaisir. Nos yeux sont connectés. J'halète de la voir prendre du plaisir et je gémis lorsque le plaisir est à son paroxysme. Je ralentie un peu, place mes deux bras sur ses épaules, continuant notre lien visuel intense. La plus belle phrase d'amour est dite dans le silence d'un regard. Ce moment est suspendu, juste un instant nous avons quitté ce monde, pour rejoindre le notre.

Je pousse Noa pour qu'elle s'allonge et place mes mains de part et d'autre de sa tête. Ce sourire. Je me rue sur sa bouche et elle grogne de plaisir lorsque je lui mords la lèvre inférieure. Ses mains me caresses les fesses. Je relève ma tête et fais un bisous papillon avec nos nez.

- Je vais devoir y aller. Je murmure.

- Je sais.

- Mais avant rejoins moi sous la douche. Dis-je joueuse en me levant.

J'attrape une serviette que j'enroule autour de moi et prends mes habits. Je sors de la chambre puis m'aventure dans la salle de bain. Je pose le tout et passe sous l'eau.