XXXV - Zoé

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21h53. Noa ne devrait plus tarder à grimper l'arbre et venir me rejoindre. Je retire mon haut et une personne pénètre ma chambre. Les bras de ma brune enroule mon corps et ses lèvres se collent à ma nuque. Je jette mon haut sur mon bureau et enroule mes bras autour de son cou. Elle selle nos lèvres.


- Tu es plutôt pas mal en petite bourgeoise. Elle chuchote et rigole.

- Et toi tu n'es pas du tout mon type de singe.


Noa me fait les gros yeux et fait glisser ses doigts vers mes côtes. Je secoue la tête pour en signe de désapprobation mais cette garce me chatouille. J'émets un cri, puis Noa mets sa main devant ma bouche avant de me plaquer contre le mur.


- Shhh. Dit-elle les yeux rieur.

- Ne fais pas ça aussi ! Je râle.

- Désolée c'était trop tentant.


Elle se détache de moi et se déshabille puis pique un de mes t-shirt et reste en culotte. J'enfile un t-shirt manche longue et enlève mon pantalon. On se rejoint dans le lit. Noa pose sa tête sur mon épaule et enroule son bras sur mon buste. Je lui caresse les cheveux.


- Demain debout 8h30 max. Je chuchote.

- Sérieusement ?

- Si tu veux que je vive encore un certain temps, il va falloir oui.

- C'est bien parce que c'est toi.


Je lui embrasse le sommet du crane et je lui explique mon après-midi des plus étrange.


- Maintenant que tu peux les bouffer en une colère, forcement qu'ils te lèchent les fesses, les louves naturelles sont craintes de tous.

- Je ne comprends pas pourquoi, je suis la même que les garçons, il y a quoi qui diffère ?

- Vous êtes tellement rare, que la magie qui coule dans tes veines et nettement plus pure que celle de n'importe quel autre loup. Vous êtes craintes de tous, parce que vous êtes l'inexplicable, vous êtes les exceptions à la règle. Les mordues ou les loups naturels mâles, ne sont pas aussi imposant, intimidant et magnifique que toi. Ton loup, mon cœur, c'est quelque chose de fou. Tu es tellement plus que nous. Tellement... je.. , je ne sais pas, je n'ai pas les mots. Si tu le voulais, à toi seule tu pourrais anéantir une meute de loup-garou ou même une ville humaine entière.


Je reste muette. Je ne peux pas être tout ça. Certes je fais partie d'une catégorie rare, mais je ne suis pas unique, je suis juste une femelle louve. Rien de plus que mes frères de meute. Je resserre mon étreinte, sentant le corps de Noa s'endormir petit à petit et je fais de-même.



Bip bip bip.

Je grogne et Noa aussi.

Bip bip bip.

J'étire mon bras et tape sur ma table de nuit. Noa est allongée sur le ventre à côté de moi, sa tête entre nos coussins. Je glisse mes doigts sur son dos dévêtu et dépose mes lèvres sur son bras, pour la réveiller doucement. Elle râle un peu avant de sortir son visage et m'embrasser tendrement. Elle s'étale par la suite sur moi, glissant sa tête dans mon cou.

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