Nos destins liés

XXVIII - Zoé

Mardi - 17H56. 

Mon téléphone vibre sur ma table de nuit. Je décroche sans regarder le responsable.

**

?? : Zoé ?

Moi : Oui ? Réponde-je endormis.

?? : ...

Moi : Allô ?

?? : un souffle_ J'ai besoin de toi.

Moi : Adam ? Demandé-je en me relevant.

Adam : Clairière du vieux Stan. Dit-il en souffrance.

Moi : J'arrive.

**

J'enfile un jean, des chaussettes, des baskets et cours dans les escaliers.

- Rony ! Adam à un souci, il me faut la voiture, maintenant ! Crié-je.

- Je t'accompagne.

Il attrape son pull et nous voilà dans la voiture. Nous arrivons devant la limite de la forêt. Cette ville est vraiment surpeuplée d'arbres, c'est énervant ! Je sors de la voiture et regarde l'horizon sans aucun signe d'Adam. J'inspire l'air comme pour trouver une piste. 

- Tu sens quelque chose ? Demande Rony.

- Suis moi.

Nous pénétrons la forêt, je renifle l'air, je sens son odeur. Tiens bon. Mes jambes suivent la piste à travers arbres et buissons. Je continue de suivre l'odeur et mon instinct. Après plusieurs déviation, nous arrivons vers une plaine d'herbe. J'analyse les alentours et vois le corps de Adam allongé au sol. Je cours, suivis de près par Rony.

- Adam ! Dis-je en arrivant vers lui. On est là.

J'analyse son corps. Il est en période de guérison. Du sang partout sur les vêtements et il se tient les côtes. Je suis paralysée face à cette vue.

- On te ramène. Reprend en main Rony.

Mon frère porte Adam, non sans lui faire pousser des cris, puis Rony prend le chemin du retour.

Debout au beau milieu de la plaine, je regarde les arbres environnants et aperçois une silhouette se cachant derrière un arbre. J'allais lui courir après mais je repense aux mots de Noa : « pas de conneries ».

- Zoé tu viens ? Crie Rony.

J'accours alors jusqu'à lui. Nous plaçons Adam sur la banquette et nous nous dirigeons à la réserve.

_

Bill sort de la pièce qui fait office d'infirmerie.

- Comment va-t-il ? Demandé-je.

- Tu peux aller le voir.

- Il a parlé de ce qu'il s'était passé ?

- La meute de Gus.