BLACK ORPHAN

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1 semaine plus tard :

-On répète, où est-ce que tu dois frapper un homme avec un fling à la main ?

-L'entre jambe et les avants bras après, Adam t'inquiète pas je serais en planque, je vais même pas sortir du van.

J'essayais d'articuler comme je pouvais malgré les bras de Lee autour de ma tailles. Les deux tourtereaux étaient sur le point de partir pour l'aéroport en direction de Miami. Ils avaient une mission dans un club très connu.

-Fais attention quand même Maddison, Et toi là! Si à mon retour elle a une égratignure je te tue compris?!

-Pourquoi est-ce qu'on me menace toujours alors qu'en générale c'est elle qui me blesse? Demanda Lyam amusé.

C'était drôle comme situation, on était tout les quatre dans le garage habillés intégralement de noir. J'avais opté pour des bottines à plateformes, je faisais quasiment leurs tailles, ça m'amusait beaucoup.

Lee prit mon visage dans ses mains avant de me serrer jusqu'à me couper la respiration.

-Je sais que vous êtes rien sans moi mais on parle de deux jours hein.

Adam vint m'embrasser sur le sommet de ma tête puis sourit avant de répondre:

-Ca c'est seulement si tout se passe comme prévu et malheureusement c'est très rarement le cas. Allez on y va ! Ne meurs pas Rodriguez.

Lyam sourit à cette petite attention, avant de refuser le câlin de Lee.

-Vous êtes pas drôles les hétéros !

-Lee ! cria Adam par la fenêtre ouverte du SUV.

-J'arrive! A plus la compagnie!

Lyam secoua la tête exaspéré.

-Et dire que c'est un bon tueur, c'est incroyable.

Tueur

Je n'avais pas réalisé jusqu'ici les enjeux de leurs missions, la vie, ils enlevaient la vie à des gens. Des gens malhonnêtes, mais des gens quand même.

Moi et Lyam remontions vers les maisons vides.

-C'était quand la première fois que tu as tué quelqu'un?

Lyam commençait à s'habituer à mes questions spontanées, c'était notre truc.

-Je venais d'avoir dix sept ans, je m'en rappelle très bien, c'était un fils de pute qui faisait du trafic d'humain. C'était court mais... Après avoir enlevé la vie à quelqu'un tu te sens plus jamais pareil.

-Tu culpabilises ?

-Je n'ai pas réussi à dormir ce soir là. L'image de cet homme qui me suppliait de l'épargner ne voulait pas quitter mon esprit. Mais j'imagine qu'après tu t'habitue à ce sentiment.

-Quel sentiment?

-Le sentiment d'être un monstre.

Je le regardai tristement, comment pouvait-il penser qu'il était un monstre?

-Tu as épargné des centaines de vies en tuant tous ces gens plus horribles les uns que les autres. Tu es loin d'être un monstre Lyam.

Son regard changea alors qu'on arrivait au niveau des villas.

-Va prendre tes affaires on est censé rejoindre ton frère et Ava sur place.

On était en route pour la maison secondaire du Premier Ministre, dans un fourgon noir pour pouvoir passer inaperçue. Lyam était à l'avant entrain de conduire quant à moi j'étais à l'arrière entrain de vérifier les tenues pour nos coéquipiers.