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(Chanson disponible)

Quelques minutes plus tôt:

Ses yeux bruns qui m'avaient tellement manqué, j'ai rêvé d'eux chaque jours depuis mon départ. Mais pas seulement d'eux, tout chez elle me manquait.

Mais en arrivant lorsque je l'ai vu habillée dans cette robe magnifique je n'ai pas pu m'empêcher d'imaginer que c'était elle que j'allais épouser, non pas la rousse en face de moi.

Le prêtre était entrain de parler mais je n'écoutais pas un mot, j'étais occupé à ne pas flancher, parce que la réalité était que je n'avais aucune envie d'épouser Amélie, elle était magnifique, gentille tout ce que vous voulez, mais ce n'était pas elle.

Je me concentrai sur les yeux verts de ma fiancée alors qu'elle récitait les vœux de consentement.

J'avais envie de me casser, j'avais envie d'arrêter cette mascarade, de la prendre avec moi et de partir loin.

Mais je ne pouvais pas,je faisais tout ca pour elle, et je devais m'assurer qu'elle n'en sache jamais rien. Je préférai la savoir loin de moi et heureuse qu'avec moi en ces temps compliqués.

-Lyam, c'est votre tour.

"Merde, qu'est-ce que je dois dire ?"

-Hum, Moi, Lyam Rodriguez je te reçois Amélie Hall comme légitime épouse- Je la vis se lever les larmes aux yeux et je dus lutter plus que jamais pour ne pas la rattraper.

"Tu fais ça pour elle"

"Tu fais ça parce que tu l'aimes"

"Tu fais ça pour être sûr que quand tu ne seras plus là elle sera toujours heureuse, toujours rayonnante, toujours magnifique, toujours aussi parfaite qu'elle l'est aujourd'hui."

-Lyam ?

Je rouvris les yeux pour retrouver le monde autour de moi en attente de la fin de ma phrase.

-Excusez-moi, je te reçois comme légitime épouse et je te promets de te rester fidèle dans le bonheur et les épreuves, dans la santé et la maladie.

Je m'arrêtai là, il était hors de question que je mente, je ne mens jamais.

Enfin sauf quand c'est pour son bien.

Je vis la mine déçue d'Amélie mais elle savait pertinemment que mon cœur était à une autre quand elle m'a proposé le contrat.

Après les échanges d'alliances on était censé tous se diriger vers l'étable mais ce n'étais pas dans mes projets, du moins pas pour l'instant.

-Tu vas où ? Me demanda ma femme sur le papier.

-Je reviens, dis-je d'un ton sec, cette fille me faisait de la peine, pourtant elle était là de son plein gré.

Alors que je marchais vers l'entrée de la forêt, on m'interpellait pour me féliciter mais je n'écoutais rien, je ne voulais rien entendre à part sa voix.

Après quelques minutes alors que j'étais sur le point de changer de direction, une petite voix mais m'interpella.

-C'est de ma faute, pourquoi est-ce que je suis aussi conne!?

BLACK ORPHANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant