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L'homme me regarda un peu troublé mais finit par acquiescer avec un sourire jaune.

Lyam m'attrapa le poignet et me fit face.

-Mais t'es totalement folle ma parole, ton frère va te tuer et ensuite il s'occupera de moi!

-Il va me tuer de toute façon alors autant mourir avec un tatouage.

Un rire nerveux s'échappa de sa bouche.

-Je t'interdit de faire ça Maddison.

-Mais c'est pas croyable! Vous les hommes vous avez un besoin irrationnel de donner des ordres, et bien laisse moi te dire Rodriguez, je vais me faire tatouer que tu le veuilles ou non.

Je vis son visage se décomposer de rage mais je n'en avais rien à faire, j'allais sûrement faire une connerie mais c'est dans les plus grosses conneries qu'on trouve les meilleurs souvenirs non?

Je venais d'inventer ce dicton pour me convaincre dans ma connerie.

Lorsque Lyam lâcha mon poignet , il regarda l'homme et lui dit:

-Fait ce qu'elle te demande de faire José.

José

Son nom lui allait parfaitement.

Le fameux José m'installa sur un fauteuil et me demanda ce que je voulais.

J'avais une petite idée.

-J'aimerais faire un petit soleil derrière l'épaule droite.

Lyam était debout juste devant moi à quelques centimètres.

Il regardait ce que faisait José avec attention.

-Pourquoi un soleil? Me demanda-t-il subitement, en plongeant ses yeux dans les miens.

-Pour ma mère. C'était son surnom quand elle avait mon age.

Lors de notre dernier voyage en Inde pour rendre visite à ma famille, elle m'avait confié que les jeunes de son lycée l'appelaient "sooraj" ce qui signifie soleil dans notre langue.

Il me regarda d'une façon différente, comme si il ne s'attendait pas à ce que je lui réponde de cette manière.

-T'es sûre d'être prête parce que ça fait mal.

-Je n'ai pas peur de la douleur physique Lyam.

Et à nouveau son regard changea.

José m'apporta alors un croquis que je validai.

-C'est parti! dit-il.

Je fermai les yeux, je dois avouer que je stressais un peu quand même.

Lorsque qu'il commença à piquer ,mon visage se déforma de douleur, et alors que je m'y attendais absolument pas ,deux mains vinrent prendre les miennes pour les serrer.

Je pouvais sentir ses bagues froides.

Pourquoi est-ce-que les hommes les plus attirants portent ils tous des bagues?!

Nos mains étaient posées sur mes jambes alors que José continuait son travail minutieusement.

Et bizzarement toute la haine que j'avais envers lui disparut aussitôt.

Je ne peux pas l'expliquer, il était tellement compliqué mais surtout extrêmement contradictoire.

Mais ce que se passait entre nous c'était bien plus que de l'attirance physique.

Je rêvais secrètement que ce moment ne finisse jamais malgré l'aiguille dans mon dos.

-Et voilà! C'est terminé! Annonça José.

BLACK ORPHANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant