Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]

CHAPITRE 10

💐🌹

D'un geste assuré j'ouvris la portière de mon meilleur ami enfin je ne savais plus comment le qualifier depuis les évènements du week-end dernier.

Armin : Hey ma princesse, ça va ?

Cela ne faisait que quelques secondes que j'étais en sa compagnie et je rougissais déjà à vue d'œil.

Moi : Super et toi ? répondis-je en lui rendant son grand sourire.

Armin : Un peu stressé...

Il avait dit cela en débloquant le frein à main pour entamer la sortie du parking.

Moi : Il faut pas, ça n'a rien de formel et puis ce ne sont pas tes beaux-parents, le taquinais-je.

Face à sa mine inquisitrice, j'éclatai de rire avant d'ajouter.

Moi : Pas encore...

Ma réponse lui redonna des couleurs sur les joues et une étincelle dans le regard.

Nous roulâmes ensuite en discutant un peu de tout et de rien.

Il m'informa des dernières nouvelles concernant son grand-père qui se portait bien selon ses dires.

En effet, ce dernier avait élevé Armin à la mort de ses parents et il l'avait toujours considéré comme la deuxième personne du duo constituant les êtres les plus chers à son cœur, duo dont je faisais partie.

Après environ 30 min de route, la voiture d'Armin s'enclencha sur le chemin menant à ma maison avant de se stationner en créneau devant le muret.

Au moment où il serra le frein à main, je tournai la tête vers lui pour aviser son état et je compris immédiatement qu'il était réellement angoissé.

Cela me fit mal au cœur mais je le trouvais adorable à la fois.

Moi : Ca va bien se passer je te le promets !! et puis tu connais déjà ma famille.

Armin : Mais la dernière fois que je les ai vu j'avais 16ans...

Moi : Et ? tu es toujours aussi beau, même plus, déclarais-je presque sensuellement en me penchant vers lui dans une volonté de le rassurer.

Je continuai ma descente pour atteindre sa joue où je m'empressai de déposer un baiser appuyé.

Ses iris pétillantes croisèrent les miennes dans un long duel visuel auquel je ne me sentais pas capable de résister longtemps.

Moi : Me regarde pas comme ça, je ne vais plus répondre de rien...

Ses pupilles se dilatèrent légèrement mais je ne lui laissais pas le temps de répliquer puisque j'avais déjà actionner la poignée de la portière pour sortir.

Je fis le tour du véhicule pour le rejoindre.

Il portait un pantalon en toile bleu foncé presque noir assorti de souliers cirés et un pull fin noir Ralph Lauren ornait son torse.