Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]

CHAPITRE 25

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🎵 Bad Blood - Taylor Swift 🎵

Le lendemain matin, la sonnerie stridente de mon détestable réveil me tira de mes songes ou du moins du sommeil chaotique qui avait été le mien cette nuit.

Je ne pouvais m’empêcher d’avoir le ventre noué après le constat de l’heure tardive à laquelle était rentré Armin.

Bien sûr je lui vouais une confiance aveugle mais jamais ô grand jamais il n’avait déserté jusqu’aussi tard.

La gorge légèrement sèche je poussai la couette d’un mouvement de jambe un peu brusque.

Alors que j’amorçais ma levée en prenant appui de mes mains sur le matelas moelleux, une prise m’attrapa le poignet pour m’en dissuader.

Armin : Encore quelques minutes s’il te plaît, avait-il marmonné encore embuée par les limbes du sommeil.

A contre-cœur je ne résistai pas plus et me blottis contre lui. Très rapidement, la chaleur émanant de son torse sculpté me fit oublier l’espace d’un instant l’amertume qui m’habitait.

Je ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire lorsque je sentis son visage se nicher dans le creux de mon cou.

Les frissons sur mon épiderme trahirent mon amour indéfectible pour lui.

Ses mèches dorés chatouillaient agréablement ma nuque en diffusant leur odeur d’amande.

A la manière d’un étau, ses bras s’étaient refermés délicatement autour de moi pour m’étreindre de la plus délicieuse des façons.

J’avais terriblement mal au cœur.

J’étais partagée entre ma confiance pour lui et la stupéfaction de son retour à 2h du matin.

Bien entendu, je n’étais pas sans savoir qu’Hange lui confiant une charge immense de travail parce que tout le monde au SBI le prenait pour un génie surdoué à qui l’on avait envie de toujours demander l’expertise sur tel et tel cas.

Ainsi, cela ne me choquait pas spécialement qu’il s’éclipse à la bibliothèque pour y mener à bien ses recherches.

Toutefois, ma rationalité ne parvenait pas à comprendre comment il était envisageable de rester autant de temps dans un endroit qui fermait ses portes pas plus tard qu’à 23h30.

Au lieu de le harceler de questions comme une inquisitrice hystérique, je préférais m’abstenir et éviter un conflit inutile.

Après tout, il avait simplement pu terminer ses recherches ailleurs ou aller voir un ami. Que savais-je…

Dans cette logique, je ravalais ma salive acide, brûlant ma gorge sèche au passage.

Mes lèvres se pincèrent pour m’interdire de prononcer mon accusation.

Mes yeux faisaient barrage à mes larmes.