CHAPITRE 32

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🎵 Yad - Erika Lundmoen (Slowed Version) 🎵




















- Moi : Qui a fait ça ?

Ma question resta en suspens. Mystique voir irréelle.

Mes craintes étaient confirmées. Le mal qui rodait autour de nous était bien plus présent que je n'osais l'imaginer et le seul regard d'Armin suffisait à sceller ma pensée.

Le bleu de ses iris avait pris une teinte cobalt voir nocturne. Les pigments turquoises se frayaient une place dans le sombre océan azur que m'offrait son regard, témoin de la peine qui l'animait.

Je me noyais dans cette mer tumultueuse mais magnifiquement sauvage.

Le blond ne pipait mot. A vrai dire, j'avais l'impression qu'il craignait quelque chose.

Je l'entraînais par la main pour le guider dans le salon. Il me suivit sans mot dire.

Je le fis s'asseoir sur le canapé en prenant garde à ses côtes visiblement bien douloureuses.

La colère crépitait dans le fond de mon cœur. Le voir ainsi me rappelait de trop mauvais souvenirs du collège.

Je repartis en direction de notre salle de bain en montant les marches deux par deux.

En vitesse, j'ouvris les tiroirs sans délicatesse pour dégoter de quoi soigner mon petit-ami.

Des compresses, du désinfectant, une petite serviette, un gant de toilette et un savon doux.

En redescendant, je fis un détour par la cuisine pour sortir des blocs de glace et remplir un saladier d'eau tiède.

Vélocement, je retournais vers Armin qui patientait en m'observant d'un regard amoureux.

Je m'assis à côté de lui en déposant sur la table mes fournitures.

J'avisai son visage en posant ma main sur sa joue.

Mes doigts se frayèrent un chemin de son œil au beurre noir jusqu'à sa bouche au-dessus de laquelle se dessinaient les traces de sang.

Nul n'imaginait qu'en ce moment même, j'ancrais dans ma mémoire chaque détail de ses blessures pour mieux préparer la vengeance qui en découlerait.

Je me jurais intérieurement que le gêne M sommeillant en moi allait donner raison à la science dans peu de temps.

Le diable lui-même marcherait à mes côtés ce jour-là.

Armin ne me lâchait pas du regard.

Nos pupilles s'appelaient dans un contact visuel remplaçant toute parole vaine. La plume de Molière n'aurait pu conter tout l'amour dégoulinant de notre regard respectif.

Déboussolée par tant de passion, ma main s'activa ensuite presque automatiquement pour attraper le gant de toilette que je trempais dans l'eau avec une légère touche de savon doux.

Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant