CHAPITRE 38

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💕💫







Le lendemain de cette fameuse soirée fut pour le moins son antonyme.

Nous avions été appelé dès le matin sur un nouveau meurtre dans le quartier modeste de Shingashina.

Par chance, si l'on peut qualifier cela ainsi, nous avions pu récolter de nombreux indices malgré leur exploitation assez limitée.

Nos équipes scientifiques allaient devoir travailler dur pour parvenir à extraire des éventuelles traces ADN mais les probabilités étaient plus élevées que jamais.

Annie, la légiste, avait pu nous affirmer que le crime avait été commis la veille tard le soir entre 23h et 1h du matin suivant le même mode opératoire que les précédents avec cette sorte de rituel tout droit sorti d'une secte ou d'un tueur sadique.

Cependant, le meurtrier enchainait les erreurs pour notre plus grand soulagement dans le sens où nous allions enfin avoir des pistes.

Comme d'habitude, l'enquête de voisinage n'avait rien donné de spécial mis à part les médisances des personnes vivant alentours mais sans réel fondement pouvant nous permettre de creuser sérieusement.

Durant tout ce temps, Armin s'était montré préoccupé, peu bavard et comme angoissé sans que je ne comprenne pourquoi. Il m'avait assuré que cela n'avait aucun rapport avec un quelconque chantage de notre ravisseur cette fois. Il passait souvent des appels en semi cachette et s'absentait subitement pour des raisons inconnues.

A présent, nous étions le 23 décembre et j'allais prendre la route le soir-même pour passer le Réveillon avec ma famille le lendemain.

Présentement, j'imprimai une liasse de papiers correspondant aux relevés d'ADN qu'Annie avait pu déjà extraire.

Toutefois, elle nous avait prévenu qu'ils risquaient de ne pas encore être exploitables comme il faut.

Je gardais en tête l'enquête secrète que Floch et moi avions mis au point suite aux révélations de Sébastian. Des blonds, si tant est qu'il disait vrai, il n'y en avait pas 50 autour de moi.

- Moi : Foutue machine !! pestais-je contre l'imprimante qui ne daignait pas fonctionner depuis une bonne dizaine de minutes.

Un rire fit écho derrière moi et je ne mis pas longtemps à faire face à la personne.

Erwin.

Je le vis entrer, arborant un costard d'un charbon profond.

Ses épaules semblaient sculptées par l'assurance, chaque couture du veston reflétant une maîtrise de soi inébranlable. Une cravate d'un bleu subtil reposait avec élégance autour de son col.

Son pantalon de costume tombait avec une précision presque artistique, révélant des chaussures d'un cuir poli qui réfléchissaient la lumière ambiante.

Dans l'ensemble, son apparence dégageait une aura de pouvoir discret, de confiance tranquille qui semblait dominer la pièce à chaque fois qu'il franchissait le seuil d'une pièce.

Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant