CHAPITRE 29

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Des mois s’étaient écoulés, nous étions désormais à la fin du mois d’octobre.

Rien n’avait réellement changé ou presque.

Au SBI, nous travaillions toujours d’arrache-pied sur le tueur fantôme comme nous l’appelions.

Un meurtre avait à nouveau été commis le 30 août et deux mois après nous n’avions toujours rien nous permettant d’avancer.

Le seul élément tangible que nous avions était le profil type du suspect.

Au regard de ses victimes, notre individu était un homme d’un âge moyen situé entre 20 et 40 ans, de classe moyenne voir aisée, il avait probablement eu une enfance perturbée, par exemple un père alcoolique ou une mère battue.

Il se prétendait justicier étant donné que ses victimes étaient toujours des personnes possédant un vice.

Il avait certainement dû avoir des démêlés avec la justice et ne croyait plus en elle.

Nous soupçonnions enfin qu’il exercerait un emploi assez bien placé dans la volonté de dominer les personnes comme bon lui semblait.

Enfin, notre suspect, sans nul doute, avait une intelligence et des connaissances suffisantes pour pouvoir effacer toutes les traces de ses crimes.

Autrement dit, nous n’avions pas affaire à un débutant.

Du côté de ma vie personnelle, je ne savais toujours pas comment appréhender les attitudes changeantes d’Armin.

Floch menait des recherches sur la personne m’ayant droguée lors du banquet à l’Université mais ce n’était pas fructueux.

Et puisqu’un malheur n’arrive pas seul, les appels inconnus avaient repris à raison d’un appel par semaine.

Or, mon interlocuteur se contentait de prononcer mon prénom de manière mécanique.

Autant dire que j’étais particulièrement tendue en ce moment.

Je revenais du travail après une journée interminable où nous tournions en rond sur l’affaire du tueur en série.

J’ôtai ma paire de bottes en cuir que je déposai sur la rangée du meuble à chaussures de l’entrée.

Je balançai nonchalamment mon sac à main puis me dirigeai vers l’escalier menant à la salle de bain.

J’allumai l’eau chaude de la douche avant de m’engouffrer dedans.

L'eau ruisselait doucement sur mon corps fatigué, créant une caresse apaisante.

Les gouttelettes tièdes glissaient le long de ma peau, dissipant les tensions accumulées au fil de la journée.

Une sensation réconfortante d'apesanteur m’enveloppait alors que je me laissais emporter par la chaleur bienfaisante.

Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant