CHAPITRE 27

147 11 74
                                    










⚡️❄️









La main tremblante, j’appuyai sur la poignée de la porte d’entrée de la modeste bâtisse.

Le peur irriguait chacun de mes pores à la manière d’un poison paralysant chacun de mes membres un à un.

Je ne savais pas ce que j’allais trouver derrière et cela me terrifiait à un point inimaginable.

Le souffle court, je fermai succinctement les yeux dans l’espoir d’effacer ce que j’allais voir.

Tout à coup, la porte s’ouvrit.

Grinçante.

Mon cœur bondit dans ma poitrine à m’en briser les côtes comme s’il allait choir de ma cage thoracique.

Mon être entier se secoua par une décharge électrique figeant mes muscles dans une paralysie momentanée.

Le monde entier, l’univers même semblait suspendu.

Mon monde venait de s’effondrer au moment où j’avais posé les yeux sur cette scène à jamais marqué au fer rouge.

Armin.

Devant moi dans ce vaste salon inconnu, penché au-dessus d’un corps.

Son visage d’ange était méconnaissable, recouvert de sang écarlate.

Mes genoux se dérobèrent sous le poids du choc trop lourd à supporter.

C’est comme si mon esprit quittait peu à peu la connexion avec la partie rationnelle de mon cerveau.

Soudain, un sourire effrayant étira les lippes de celui qui fut mon petit ami.

Je le reconnaissais absolument pas.

J’aurais juré qu’un démon avait pris possession de lui au sens propre comme figuré.

Il rabattit ses cheveux blonds en arrière d’un geste sec de la main en laissant du sang les recouvrir.

Le pauvre homme gisant au sol s’étouffait en poussant des couinements d’agonie.

Lentement, Armin se releva pour s’avancer vers moi d’une démarche mécanique, son sourire horrifiant toujours scotché aux lèvres.

Je n’arrivais pas à bouger le moindre membre, je restais juste là, genoux à terre dans l’incapacité de réagir.

Armin : Je ne suis pas celui que tu croyais ma pauvre chérie, ricana-t-il diaboliquement en s’accroupissant à ma hauteur.

Mes yeux fuyaient son regard froid auquel je n’avais jamais fait face. Il n’avait plus rien d’humain à vrai dire.

Moi : Qu’est-ce que…C’est impossible…

A nouveau son rire éclata, angoissant, tétanisant.

Armin : Tu sais cette nuit là où je suis rentrée à 2h du matin, devine ce que je faisais.

Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant