Echec Et Mat - Armin X Reader [EN PAUSE]

CHAPITRE 41

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🎵 Everything i wanted - Billie Eilish🎵

Abasourdie, je restai plantée là, les yeux rivés sur l'écran de mon portable.

Mon cerveau n'arrivait absolument pas à encaisser ce qui venait de se passer. En une fraction de secondes, tout avait basculé d'une violence inouïe.

Ma poitrine se soulevait difficilement comme si une crise d'angoisse allait me submerger d'un instant à l'autre.

Non.

Il fallait que j'agisse rapidement.

Je secouai la tête pour reprendre mes esprits et aussitôt mon doigt quitta l'écran de messagerie pour chercher le contact de mon père.

J'appuyai immédiatement sur le téléphone vert.

La sonnerie retentit dans mon oreille, stridente et interminable.

Alors que j'allais perdre espoir, la voix de mon père fit écho.

- Antonio : Allô ma chérie ? Est-ce que tout va bien ?! s'inquiéta-t-il en comprenant qu'un appel de ma part à une telle heure était inhabituel.

Cette simple question me déchira le cœur, le lacérant à vif comme si un scalpel s'activait dessus.

Je n'arrivais pas à prononcer le moindre mot. Ma gorge était tellement serrée que c'est tout juste si je pouvais avaler ma salive.

- Moi : Papa...je...j'ai besoin de toi, sanglotais-je en respirant difficilement.

- Antonio : Que passe-t-il ? Dis-moi !!

J'entendais la voix de ma mère derrière qui assaillait mon père de questions. Je rassemblai le peu de courage subsistant dans mon être meurtri.

Je pris une grande inspiration.

- Moi : C'est Armin...Il a été arrêté par la police de Trost, ils l'accusent des meurtres commis à Stohess. Il faut le sortir de là papa, je t'en prie !! couinais-je en agrippant mes cheveux de ma main libre.

Un silence fit écho à ma supplique ce qui ne fut pas pour me rassurer.

Mon interlocuteur baragouina quelques noms d'oiseaux en espagnol de manière lointaine puis se rapprocha à nouveau du combiné.

- Antonio : C'était quand ? ils le transfert à Stohess ?

- Moi : Oui, c'est ce qu'ils ont dit. Il y a à peine 10min...

Un ange passa à nouveau, plus long que le premier.

- Antonio : J'appelle un confrère sur place. Ils n'ont rien dit de plus ? des indices ou autres ?