Chapitre 15

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Le départ avait été dans les temps, Mos avait déposé les omégas devant la tour et l'avait laissé à un des gorilles du clan pour qu'il la gare dans le garage sous-terrain privé des Thitipong.

- Vous êtes ponctuels, s'exclama la mère de Boss en les saluant.
- On a dû travailler jusqu'à tard hier soir pour être sûr d'avoir laissé assez de marge à nos patrons pour les vacances, répondit Mos.
- Oh non, vous n'avez pas dû dormir beaucoup.
- On est habitué, répondit Peat en souriant à son compagnon qui vint lui embrasser le front.
- Vous dormirez durant le trajet, dit Boss en récupérant son compagnon, prenant sa valise.

Ils fourguèrent leurs affaires dans le grand coffre des véhicules où ils allaient voyager et se séparèrent, chacun sa voiture et sa famille et en avant Guingamp !

Le départ était dans une tranquillité presque conviviale, comme un vrai départ en vacances, mais très vite les conversations tournèrent autour des affaires de mafieux, laissant doucement nos trois architectes s'endormirent durant les 3 heures de route jusqu'à ce qu'on les réveil quand les voitures se garèrent devant une grande cour autour de laquelle étaient réuni trois maisons assez impressionnantes pour des maisons de campagnes.

- On est arrivé, murmura Bank à l'oreille de son alpha qui grommela, fronçant les sourcils, il tentait de revenir à la surface, mais il était tellement bien posé contre le corps de son oméga qu'il refusait à le quitter.

Bank pouffa quand ses parents se retournèrent vers eux, découvrant l'alpha la tête posée sur l'épaule de leur fils, ce dernier lui caressant la tête.

- Mos, tu es chez toi, tes parents vont sortir. murmura t-il de nouveau.
- Hmm...

Finalement, tous descendirent des voitures quand plusieurs adultes quittèrent leurs maisons, intrigués par tout ce boucan.

- Ma' ! Pa' ! s'exclamèrent les trois amis en se dirigeant vers eux pour les prendre dans leurs bras comme si ils ne s'étaient pas vu depuis des années.
- Vous êtes déjà en vacances ?
- Oui, on vient juste d'arriver.
- Le voyage n'a pas été trop long ?
- Ils ont dormit, rassurez-vous, répondit le père de Boss en s'approchant doucement d'une démarche fauve semblable à celle de son fils.
- Bon-Bonjour, salua le père de Peat.
- Pa', il est temps, lui dit son fils en lui attrapant le bras pour lui faire réaliser qui ils avaient en face d'eux.

La mère de Mos fut la première à réagir et les invita tous à entrer dans sa maison, bien qu'elle restait inquiète, mais un coup d'œil lui fit découvrir une facette de son fils qu'elle ne connaissait pas : l'amour. Les autres amis de son fils étaient dans la même atmosphère, se tenant proche de leurs parents mais pas très loin de leurs compagnons dont l'aura dangereuse ne semblait pas les inquiéter contrairement à eux, parents ignorant du monde qui engloutissait leurs enfants si innocents.

Vision d'un parent se tenant loin de son bébé quand ce dernier prends son envole pour découvrir le monde et faire ses propres expériences. Mais ne sommes nous pas toujours innocents aux yeux de nos parents même quand nous ne le sommes pas et qu'ils le savent ?

- Entrez, entrez, furent-ils invité. Les garçons vous pouvez venir nous aider à préparer le déjeuner ?
- Oui, pas de soucis !

Mos dû accompagner ses amis, mais il savait que c'était important pour leurs pères de faire cette première rencontre avec leurs familles et leurs compagnons, cependant les femmes décidèrent de venir aider en cuisine, papotant légèrement avec les autres intimidées.

- Votre maison est vraiment charmante, s'exclama la mère de Bank.
- Merci beaucoup Madame, répondit celle de Mos en rougissant.
- Je comprends pourquoi tu es si attiré par l'architecture, rétorqua cette dernière en souriant au jeune homme qui pouffa à son tour.
- J'ai toujours été attiré par ça et puis je veux pouvoir un jour offrir une maison à mes parents que j'aurai construit moi-même.
- Mos, le gronda sa mère, gênée.
- C'est un très beau projet, répondit celle de Boss.
- Je suis sûr que tes idées seraient capable de dépasser la création du palais du Roi, lança celle de Fort, faisant rire les trois amis et les mères mafieuses, faisant s'étouffer les trois autres qui rougissaient.
- Je ne pense pas qu'on puisse en arriver là, mais j'espère juste quelque chose de fonctionnel et d'agréable pour eux, Noeul et Peat travaillent dans la même optique.
- Noeul nous en a parlé au dîner, effectivement. lui apprit la mafieuse concernée en souriant chaleureusement. Vous avez des enfants courageux et responsables vous devez en être très fières.
- Nous le sommes, nous l'avons toujours été...

Sans Sucre [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant