Chapitre 16

637 41 1
                                    

- C'est ce que j'appelle une finition à l'italienne, gloussa Fort alors qu'il soufflait après un réveil plus ou moins alléchant. Avec classe et théâtre.

Peat sourit en se recouchant contre le corps de l'alpha qui soupirait de plaisir, le corps vibrant d'un désir violent pour son compagnon.

Alors qu'ils avaient passé leur première nuit dans les familles de leurs compagnons, Peat et Fort avait réussi à s'endormir assez rapidement la veille alors que les autres en avaient profité pour tenter de prendre des douches nocturnes ou des chevauchées torrides tout en esquivant le moindre bruit et le moindre son, un exercice pour le peu complexe connaissant la brutalité des alphas et les vocalises de leurs compagnons appréciant toujours autant de faire partager leur plaisir à qui voulait l'entendre.

Mais le lendemain matin, Peat s'était réveillé avec les rayons du soleil, se frottant les yeux, il admirait son compagnon qui le tenait contre lui tel un dragon possessif. Il en avait sourit mais avait surtout ressentit une faim dévorante lui caresser la cuisse, il s'était alors laisser glisser sous le drap pour venir saluer l'anatomie dressée de son alpha pour l'engloutir entre ses lèvres, le déguster comme une glace au goût prononcé mais succulente. Ses coups de langues l'avait fait gronder, l'alpha se réveillait, plongeant ses mains sous le drap pour lui empoigner la tête et accompagner ses mouvements jusqu'à ce qu'il arque son corps pour jouir. Un dernier lapement pour mieux revenir à lui, un sourire gourmand sur les lèvres.

- Mon ange, je crois que tu ne peux pas sortir comme ça.
- Non, mais je vais aller sous la douche.

Fort le rattrapa pour le plaquer sous lui, surplombant l'oméga de sa carrure large à la taille étroite, il planta son regard affamé dans le sien.

- Phi... soupira Peat.
- Laisse moi faire, répondit ce dernier.

Fort glissa à son tour dans les draps, il caressa son compagnon qui devait se retenir de gémir, contenant du mieux qu'il pouvait les soupirs de voluptés qui pourtant menaçaient de se faire entendre si Fort continuait à le caresser. Quand il passa sa langue sur son sexe pour la première fois, Peat cru défaillir. Il s'accrocha à lui pour le faire s'arrêter, mais la force de l'alpha le cloua sur le lit, arquant son corps pour mieux le laisser lui prendre sa friandise qu'il découvrait pour la première fois et dont il devait sans doute trouver écœurant. Peat le supplia d'arrêter, pleurant qu'il ne se force pas.

- Peat, fit l'alpha en sortant sa tête de sous les draps. Comment tu veux que j'arrête alors que tu as si bon goût et que ton corps refuse de me laisser partir ?
- Tu ne trouve pas ça écœurant ?
- Pourquoi ? Je devrais ?
- Bah...
- Ce n'est pas parce que c'est la première fois que je fais ce genre de chose pour un homme que je trouve ça dérangeant, je suis bi, rappelle toi mon ange.
- Oui, mais tu n'as jamais fait...
- Fait ? Hm, oui c'est pas faux mais pour toi je peux tout faire, notamment apprécier ce que je tiens dans ma main. Tu sens comme tu pulse entre mes doigts ?
- Hmm... Phi... P'Fort...
- Pleur mon bel ange, pleur de plaisir, tu sauras vraiment comment mourir quand je t'aurais réellement possédé.

Peat failli jouir à cette déclaration, mais se retint de justesse jusqu'à ce que l'alpha revienne à l'assaut et l'emporte si loin dans le plaisir qu'il dû se mordre le dos de la main pour ne pas crier de plaisir et réveiller tout le village.
Il l'avait voulu mais ne s'était clairement pas attendu à ce que l'alpha lui rende la pareille avec autant d'avidité et de sensualité. Peat était épuisé, vidé de ses forces, le cœur battant, il ne s'était pas attendu non plus à sa propre réaction, son corps en voulait encore mais était figé dans un plaisir qui vrillait encore toutes ses terminaisons. Fort sourit en l'entendant souffler rapidement, le regard rivé au plafond, cherchant à se calmer.

Sans Sucre [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant