Chapitre 27 Fin

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- Vegas ! cria Pete alors que ce dernier l'avait attaché, relevant ses jambes et les écartant assez pour le laisser s'y engouffrer et le pourfendre de toutes parts. Ah !
- Cri bébé, je sais que t'adore quand je fais ça ! gronda l'alpha en pleine dépossession de son humanité, contrôlant le plaisir de son partenaire pour satisfaire le sien et leur faire connaître une jouissance bestiale.
- Oui !

Pete était habitué à ce côté un peu BDSM de son compagnon, mais l'un comme l'autre y trouvait leur bonheur dedans et rien ne les arrêtaient une fois qu'ils y étaient enlacés. Prisonniers d'un anneau de métal dont la chaleur était si douce contrairement au rouge menaçant du métal. Leurs corps suaient de plaisir, leurs cœurs battaient furieusement sous l'exercice et leurs âmes se liaient pour mieux se délier et se retrouver dans un cocon sombre de luxure.

Les mains attachées au dessus de sa tête, Pete était en proie à une montée inexorable de son orgasme qu'il n'arrivait jamais à retenir quand Vegas le faisait sien. Noeul lui avait déjà expliqué que quand Boss le menait jusqu'à l'extrême limite du possible, son propre corps ne répondait plus qu'à lui comme unique maître. Pete avait déjà tenté de s'y soustraire, tout comme les omégas de cette famille spéciale, mais n'y était jamais parvenu. Oh il menait Vegas par le bout du nez quand il le voulait, lui faisant comprendre quand il voulait mener la dance, mais ça ce finissait toujours pas Vegas, l'emportant dans les sombres recoins du plaisir animal, le faisant jouir si fort qu'en général il en redemandait mais pas pour une troisième fois.

De leur côté, Kinn et Porsche avaient une façon bien à eux de se donner du plaisir, pas besoin de s'attacher ou de se torturer pour s'aimer, eux préféraient être plus érotique, dans une baignoire ou contre une porte fenêtre, sur le bureau de l'alpha, contre la porte quand quelqu'un passait à côté, se donnant tellement chaud qu'en général, la chambre ressemblait à un sauna. 

- Kinn...
- Porsche...
- Vite. gronda l'oméga en plantant son regard dans celui de son compagnon qui le souleva contre le lavabo de leur salle de bain, pénétrant son corps si ferme, aux formes sculptées et à la peau luisante. Il happa un téton, électrisant son compagnon qui renversa la tête en arrière, cramponné à ses épaules pour tenir en bonne position tandis que l'alpha le marquait au plus profond de son être.

Kinn avait les mêmes goûts que son père, Fort Thitipong, il aimait voir son oméga jouer avec lui, lui résister pour le rendre fou et lui donner encore plus envie de le faire sien jusqu'à ce que tout son corps s'en rappelle.

Porsche aimait prendre le lead de temps en temps, lui faisant voir toute l'étendue du plaisir donné à un oméga mais également à un homme. L'alpha avait été réticent au début, mais bien qu'il préférait être celui qui dominait, pour faire plaisir à Porsche il recevait de temps à autre.

L'oméga n'était pas un fan de donner, mais il aimait se challenger alors quand il se sentait d'une humeur joueuse, Kinn, grand prince, lui laissait le champ libre, mais très vite ils avaient besoin d'autre chose et Kinn donnait souvent le coup de grâce dans cette chevauchée héroïque, faisant jouir son compagnon et lui par la même occasion, appréciant de le sentir se compresser autour de lui, serrant son organe qui ne résistait jamais à cette étreinte intime.

Dans la tour Thitipong, il y avait certaines nuits ou jours, où tous devaient déserter, restant principalement au rez de chaussée, ne souhaitant pas entendre tout ces couples, enfants comme parents, se donner si fort les uns aux autres, les entendre crier ou gémir d'envie et de désire, rugir bestialement pour en suite entendre des feulements sensuels empli de volupté.

Les années avançaient et les inquiétudes grandissaient, surtout quand First eut son premier enfant : une fille. Kala ressemblait traits pour traits à l'oméga mais avait le regard de son père et sa façon calme et posé d'analyser les choses qui l'entouraient.

Vegas cru devenir fou à cet instant, mais ce qui le rendit complètement taré fut Venice, son propre fils, à l'image de lui et de son père. Gazouillant, se foutant royalement de la gueule du monde et avait un regard à la fois sauvage et doux. Pour Kinn et Porsche ils donnèrent naissance à Forth, un garçon dont le regard de tombeur ne faisait aucun doute sur ses origines familiales. Pauvre Vegas, devenu totalement accroc à ces petites terreurs qui allaient fortement lui mener la vie dur.

Le clan avait une relève digne d'eux et une nouvelle histoire à raconter encore. Ils se promirent tous de ne rien cacher à leurs enfants et aux restes de leurs descendances bien plus tard. L'histoire tragique mais magique de la triade la plus connue de tout le pays même ailleurs, serai transmise comme un héritage et une leçon à apprendre dans le temps, rendant plus fort quiconque l'entendrait et la comprendrait.

- Chaikamon - Thitipong - Mondrop - Nuttarat - Wasuthom - Panuwat. Vous savez ce que signifient tout ces noms ?
- Ce sont les noms de familles de nos grands-parents ?
- De toute notre famille.
- Papa, pourquoi est-ce que ces noms sont si important ? demanda Kala alors âgée de 5 ans.
- Parce que ce sont les noms de personnes qui ont souffert et qui pourtant n'ont jamais rien abandonné pour protéger ceux qu'ils aimaient et ce en quoi ils croyaient.
- Tonton Ja, si papy Fort a souffert, pourquoi est-ce qu'il reste quand même aussi beau même vieux ? demanda Forth âgé de 4 ans et demi.

Ja pouffa, assis dans un rocking chair, se balançant doucement, surveillé par les trois enfants attentif à ses récits. Il retrouvait les expressions de Kinn mais aussi du beau-père de ce dernier dans les expressions de ce dernier.

- Tu sais Forth, quand tu vis dans notre milieux, c'est difficile d'y survivre, même pour vos grands-parents, mais il faut retenir que : un sacrifice n'est que la démarche pour un plan de survie plus grand.
- C'est beau ce que tu dis papa, fit la petite fille en se levant pour grimper sur ses genoux.

Il l'embrassa sur le front.

La vie n'était simple pour personne, et certainement pas pour Boss quand sa mère quitta ce monde, pourtant le sourire aux lèvres d'avoir pu rencontrer son petit fils et d'avoir eu assez de temps avec lui pour lui enseigner beaucoup de choses. D'autres vécurent plus longtemps, certains non, mais la vie continuerait ainsi, laissant une grande trace de leurs sacrifices pour un plan de survie bien plus grand.

Le coeur est une chose fragile, souvent rejeté parce que les plus forts pensent que ça rends faible, mais la seule faiblesse est celle que l'on se donne d'avoir en pensant qu'elle est visible. Boss avait sa force entre ses bras, dans sa vie et dans son coeur, Fort avec la sienne, Bank également, chacun d'entre eux avaient une blessure encore béante aujourd'hui, mais qui s'était apaisée. La douleur n'était plus aussi insupportable, pourtant elle resterait là à jamais. Noeul possédait la sienne et Boss, tout comme Vegas et Venice, seraient toujours là pour appliquer cette pommade douce dessus. Rendant son sourire et ses rires. Peat verrait les siens grandir en le regardant toujours pour s'assurer qu'il ne disparaîtrait jamais, Mos resterait celui qu'il avait toujours été : silencieux, observateur, joueur et surtout fou amoureux de son compagnon, de leur fils et de leur petite fille. 

Le monde mafieux n'est pas un jeu, ne jouez pas avec eux, car dans cette triade, le regard vaut bien plus que toutes les insultes que vous seriez capable de leur dire, mais si c'est avec le cœur que vous vous adressez à eux, il se pourrait que les Cavaliers de la Mort soient moins violent.


Non je déconne, allez crever, pas touche à cette famille !


Fin. 



Sans Sucre [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant