Chapitre 23

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Il veut simplement une nouvelle fois, utiliser l'effet qu'il a sur moi, afin que je lui donne ce qu'il souhaite. Je ne lui donnerais pas cette satisfaction. Je ne suis plus cette petite fille fan de ce garçon qui tapait les autres quand ils m'embetaient, je ne suis plus cette adolescente completement amoureuse de son meilleur ami, je ne veux pas être là jeune femme naïve que j'étais en sa présence.

— Kay tu es la mon amour, m'interpelle Logan titubant sur la pelouse.

Je romp mon contact visuel avec Cole et je fixe Logan, quand je le voit comme ça, j'ai tendance à avoir une pointe de dégoût, surtout en pensant à la fin de la soiré ou, comme à son habitude, il finira la tête dans les toilettes. Je me demande parfois si Logan est heureux ou s'il veux oublier quelque chose, pour si souvent ce bourrer la gueule en soirée à en vomir.

Je me dirige vers lui et essaye t'en bien que mal de le résonner, pour qu'il évite de boire plus que ce qu'il n'a fait déjà. Je fait en sorte qu'il se tienne à moi pour qu'il ne puisse pas tomber. Mais il me repousse.

— Kay arrête de faire ta moralisatrice, je te retrouve une nouvelle fois à faire ta pute avec un mec.

Je le regarde intensément et une larme roule sur ma joue, je ne sais pas si je pleure parce qu'il a sûrement raison ou, si ses mots son juste dur à entendre de sa bouche, peut être bien les deux.

Cole surgit devant moi et passe son pouce sur ma joue pour effacer cette larme, je le repousse instantanément. Je n'ai pas besoin de sa pitié et si j'en suis la aujourd'hui, c'est de sa faute puisqu'il a réapparu dans ma vie, et un peut de la mienne si je ne me voile pas la face.

— Quel chevalier, applaudit Logan, je te la laisse elle a au moins me mérite d'être bonne à baiser.

Je retiens le bras droit de Cole qui était sur le point d'atterir sur le visage de Logan et, son regard s'encre au mien. Je sais qu'il attend mon approbation pour lui abîmer le visage comme, il vient d'abîmer ma dignité mais je ne le lui donnerais pas. Je mérite cette situation.

— Cole ramène moi à la maison, lui dis- je très doucement.

À l'entente de cette phrase, il me prend par le poignet et me dirige à sa voiture.

Quant nous étions plus jeunes et qu'à une soirée tout ce passait mal, je lui disais que je voulait rentrer à la maison. En réalité, cette phrase signifiait qu'il devait me sauver d'une situation pesante, qu'il me fallait juste un bon film et passez du temps avec lui.

Je suis dans sa voiture les yeux rivés à la fenêtre, les larmes qui ne cessent de tomber.
Je le sens très énerver au son de ses mains sur le volant en cuire, mais je ne le regarde pas.

—Tu aurais du me laisser lui defoncer la tronche, me dit Cole en brisant le silence qui raigne dans l'habitacle.

J'avais pu le laisser faire, mais je voulais ressentir une sorte de punition pour la relation étrange que j'avais avec Cole, pour les baisers qu'on a échangé, les sentiments contradictoire que je ne comprend pas.

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Arriver chez lui, je me dirige tout droit à la salle de bain et allume la douche.
L'eau brûlante tombe sur mes cheveux et sur mes épaules en cascade, ce qui a pour simple but de me détendre. J'aimerais qu'elle puisse avoir le pouvoir de me faire oublié. Oublier toutes ces images, mon baisé avec Cole ou la fois où on a déraper, le retour de Leo, les disputes avec Logan et ses mots qui me tranche la gorge à chaque fois. Sans que je m'en rende compte mes larmes dévalent mes joues une nouvelle fois sans avoir la moindre force de les retenirs.
Je sort de la douche, m'enroule une serviette chaude qui se trouvais être sur le chauffe serviette et me regarde dans le miroir.

Tu fait vraiment peine à voir et te mettre dans un tel état pour un garçon, c'est du n'importe quoi.

J'essuie mes quelques larmes restante sur mes joues et sort de la salle de bain. Il est hors de question que Cole me voit comme ça.
Je percute un torse que je reconnaitrait entre mille et deux bras viennent m'encercler très fort et je m'y loge. Son parfum me détend et provoque une avalanche de larmes, sans que je puisse les arrêter.

Je ne suis pas habitué à des gestes d'affection de la part de Cole sans qu'il demande quelque chose en retour. Du moins la dernière fois qu'il a mis autant d'émotion dans ce geste c'était à mes dix ans lors de l'enterrement de ma mère. Il était rester à m'enlacer près de trente minutes sans même daigner dire un mot, comme si son geste voulait tout dire, comme si, tout ce qu'il souhaitait, était de prendre toute ma peine.

Je me détache de lui, après avoir senti toute les infimes parcelles de son odeur et que toutes mes larmes silencieuses ce soient arrêtées.

Je prend la direction de la chambre en face de la sienne, sans prendre le temps de le regarder, j'ai besoin de me retrouver seule.

MATCH RETOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant