Chapitre 37

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Point de vue de Cole :)

D'un revers de la main je jette tout ce qui ce trouve sur cette table de nuit, dont la putain de capote que j'ai utilisé pour la faire jouir. Je n'arrête pas de faire des vas et viens dans ma chambre qui empeste son odeur.

Putain de merde !

— Ta foutu quoi encore ? Hurle mon frère en passant la porte.

— Casse toi Leo, sifflé- je entre mes dents.

Il me faut une clope putain, et tout de suite.

— T'es obligé d'être un putain de connard avec elle !

Je le plaque contre la porte et arrête mon poing droit en cours de route, je jure que si il ne serait pas mon frère, je le defoncerait sans remord. Ce n'est absolument pas le moment de venir me faire la morale, surtout pas après avoir vu ses larmes.

— Cole tu lâche ton frère et Leo sort de sa chambre ! Vous avez quel âge bordel, hurle ma mère à son tour.

Leo passe la porte avec un regard noir en ma direction, tandis que ma mère reste planté la devant moi, elle me connaît par cœur, si elle ne dit rien c'est simplement pour me laissez le temps de parler.

— Je n'ai rien à dire.

— Ecoute mon cœur, tu est assez grand pour gérer tes histoires, mais un conseil, Kay fait partie des femmes qu'on n'oublie jamais, me dit elle avant de se diriger vers la porte.

Je sais qu'elle a raison, Kay est dans ma tête, jour et nuit depuis bien trop longtemps. Elle est comme une drogue dur, impossible d'arrêter. Pourtant j'ai essayé de m'en défaire et ça a conduit ma vie dans une immensité de merde, elle seule arrivait juste à me montrer le positif.

A l'époque du collège, quand une situation m'énervait, je frappais tout ce que j'avais sous la main et c'était la seule personne, qui pouvais me calmer. Le jour où elle c'était mis avec se connard de Jay et que j'avais arrêter de lui parler, mon monde était devenu bien trop noir.

Je déscend après dix bonnes minutes, après m'avoir calmer. Ma mère et Leo ce trouvent dans la cuisine à rigoler. Depuis que mon père nous a quitter ma mère rigole que très rarement, pourtant se son est agréable. La voir heureuse est agréable.

Leo me lance un regard noir tandis que ma mère me souris. Je sais j'ai fait le con.

— Ce week end je l'ai convaincu de se rendre à cet soirée, le temps qu'elle digère tour ça, donc tu va aller la chercher et cet fois si tu la fait pleurer je t'explose le crane, me dit Leo en passant à côté de moi et en profite pour me mettre en coup d'épaule.

Je le remercie d'un simple geste de tête, faut vraiment pas que je fasse le con.

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Je suis dans ma voiture attendant devant sa résidence universitaire. J'ai les mains moite je ressemble à un puceau qui va voir sa première copine et, cet état me donne envie de vomir. Ce ne serait pas Kay, j'aurais pas mon cul posé sur ce siège ça c'est clair.

Elle sort du bâtiment avec une petite robe blanche moulante, une veste en jean et des baskets.

Putain de merde elle est magnifique.

Elle sourit et elle va vite le perdre quand elle rentrera dans cet voiture.

— On se voit se soir à la fête, dit elle a un connard du campus.

Elle ouvre la portiere et se fige, elle a bien perdu son sourire mais semble surprise de me voir.

— Monte, lui dit je sur un ton que je n'ai pas contrôlé.

— Encore un ordre ? Un pacte ? Une connerie ? Me lance telle.

Je la prendrais sur cette banquette rien que pour faire taire son insolence.

- S'il te plaît Kay, soufflé- je ne souhaitant pas me battre avec elle.

Contre toute attente elle grimpe dans la bagnole mais ne m'accorde aucun mot.
Cette situation n'est jamais arriver, Kay n'a jamais été autant énerver contre moi au point de ne plus me parler, ce genre de comportement à l'époque c'est moi qui l'avais et, putain je me rend compte à quel point j'etais égoïste.

Je fixe la route et tente de trouver quelque part pour qu'on puisse discuter. Un resto serait bien trop conventionnelle et je déteste ça. Je pourrais l'emmèner à la fête mais voir des gars là regarder me torturais bien trop.

— Arrête toi la, je veux descendre, me dit elle.

Surpris, je la regarde, elle est sérieuse.

— Kay, je ne vais pas te laisser la,il y a rien au alentour.

— Je ne te demande pas ton avis, j'ai besoin de sortir de la voiture, chuchote elle.

Je pense qu'elle aussi étouffé, de cette tension qui règne entre elle et moi, dans ce petit abitacle clos. Alors je m'arrête et elle sort, je ne peux pas faire comme d'habitude être égoïste et l'interdire de sortir de cette bagnole. Ça ne ferait qu'empirer la situation.

Je sort à mon tour et la suis, elle doit savoir où nous sommes, elle marche bien trop vite, comme ci elle avait un but. Il fait nuit noir mais la lune éclaire a elle toute seul le terrain d'athlétisme qui se trouve devant nous.

— Je ne t'ai pas demander de me suivre, me dit elle d'une voix cassé.

Je l'attrape par le poignet et la retourne contre moi, elle percute mon torse. Rien que de la sentir près de moi, mon cerveau peine à se concentrer.

Ma main deriere sa nuque, je lui fait pivoter sa tête pour qu'elle puisse me regarder, quand mon pouce touche sa joue humide, je comprend assez rapidement qu'elle pleure.

Putain de merde quel genre de connard je suis.

— Je suis désolé, soufflé-je.

MATCH RETOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant