Chapitre 33

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Je souffle pour montrer mon agacement et je le suis pour rentrer dans la bâtisse.

— Tu veux boire quelque chose ? me demande Cole se servant un verre de jus d'orange.

— Dit moi ce que tu souhaites qu'on en finisse. 

Il s'approche de moi, trop proche même, et les souvenirs de ce matin et de cette nuit me reviennent de plein fouet.

Ses mains sur moi, sa langue et lui en moi, me provoquent des tonnes de frissons que j'essaye de contrôler, en laissant mon regard posé sur la brique de jus d'orange.

— Je ne peux pas te forcer à te prendre sur cet îlot central pour finir ce qu'on avait commencé ce matin, mais je peux faire en sorte que ton corps me supplie de le faire.

Je plonge mon regard dans le sien et plissent les yeux pour savoir où il veut en venir.

— Laisse-moi deux minutes, accepte de te laisser faire, je ne ferai rien contre ton gré, à tout moment tu peux me stopper et à la fin de ses deux minutes tu feras absolument ce que tu veux.  

Qu'est ce deux minutes dans une vie ? Cole c'est très bien que je serais capable de refuser ce pari si je n’en avais pas envie. La tout ce qu'il souhaite, c'est de vérifier s’il m'attire, si notre partie de sexe la veille ma plus et si j'en redemanderais. 

— Demande le moi, lui dit je les yeux ancrés aux siens.

Il me regarde surpris et m'interroge de ses yeux.

— Je ne suis plus une adolescente, alors demande-moi si j'ai aimé que tu me fasses jouir hier.

Il ne s'attendait pas à mon franc parlé, il ne me connaît pas aussi direct, mais ça n'a pas l'air de lui déplaire au vu du petit rictus au-dessus de ses lèvres.

— Montre-moi alors, me lance t'il sans me quitter des yeux.

Je soutiens son regard et c'est à mon tour d'attendre la suite.

— Montre-moi à quel point tu as aimé que je te fasse jouir et je te montrerais à quel point j'ai aimé te faire jouir.

Encore une phrase de provocation qui sort de sa bouche. Une phrase bien trop agréable à mes oreilles puisque mon corps réagit très vite.

Et puis qu'est-ce que je risque de perdre ? Je quitte se soir Meredith, Leo et Cole, alors s’il veut jouer une dernière fois, c'est hors de question qu'il a l'avantage.

Je plonge sur ses lèvres et lui offre ma langue, ce qui lui arrache un râle. Il me prend par les cuisses et me pose sur le plan de travail.  Ce qui me permet d'être à la même hauteur que lui. Il dépose plusieurs baisers sur mon cou, et le mordille de plus en plus quand il comprend qu'il s'agit d'un point sensible.

— Putain Kay ! Dit-il agacé de me voir sans culotte en enlevant ma robe.

— Tu n'avais qu'à pas me déconcentrer ce matin, je l'ai malencontreusement oublié.

Il me répond avec seulement un petit sourire et attrape ma nuque pour re plaquer ses lèvres sur les miennes.

Il m'allonge sur l'îlot et vient mordiller mes tetons puis descend en déposant des baisers humides qui me font gémir. Il arrive entre mes cuisses et y dépose de doux baisers, rien que ça, me fait perdre tout sens du contrôle.

— Cole ta... Ta mère, lui dit je à bout de souffle.

— Tu crois que si ma mère était là, j'aurais prévu de te prendre dans toutes les pièces de cette maison ? Me lance t'il en replongeant dans ce qu'il était en train de faire.

Ses coups de langues vont lentement puis il accélère, il c'est exactement où aller et quoi faire, ses gestes sont calculés et précis. Il s’est y faire et il doit sentir que ça marche, je suis déjà trempée.

— Cole.. con.. continue, lui dis-je avec le souffle haletant.

Je suis à deux doigt d'atteindre l'orgasme mais, il en décide autrement. Il me prend par la main afin que je me relève et atteigne sa bouche. Cole me prend par les cuisses et me porte jusqu'à me plaquer contre le frigo.

— Je n'allais pas te faire jouir aussi facilement, tu n'aurais pas dû, ne pas mettre de culotte quand tu es sortie, me chuchote-t-il de sa voix grave.

Je n'avais pas remarquer mais entre-temps il avait abaissé son survêt et je sentais son sexe à l'entrée de mon intimité. Ses muscles son contracté pour me tenir tandis qu'il passe sa main au niveau de son membre pour le placer. Il se redresse, me bloque davantage contre le frigo et rentre en moi violemment. Je pourrais ne pas aimer la vitesse de ces coups de bassin, le froid que je sens au niveau de mes fesses plaqué contre se frigo ou, bien la facilité qu'il a de connaitre mon corps sans l'avoir trop vu, mais au contraire j'aime ça.

J'aime ce que provoque Cole en moi et je n'ai jamais autant aimé une partie de sexe qu'à l'heure actuelle.

MATCH RETOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant