Chapitre 49

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Je suis devant la porte de la maison de Meredith à replacer ma robe comme je peux pour évacuer mon stress. J'ai mis ma sublime robe bleu pastel, j'ai bouclé mes cheveux et je les ai laissé retomber sans les attacher. Pour le maquillage j'ai juste opté pour du mascara et du gloss sur mes lèvres.


- Salut toi, me dit Léo en plaquant ses lèvres sur mon front.


Je lui affiche un petit sourire, déçu encore de la veille qui tourne en boucle dans ma tête. Il sait ce que je ressens pour son frère et il est sorti avec lui et elle hier.
Je rentre dans la maison la main de Léo dans la mienne, on se dirige vers Meredith qui me prend dans ses bras.


- Je suis tellement contente que tu sois là, s'exclame-t-elle.


Un homme d'un certain âge s'approche de moi et me dépose un baiser sur la main.


- Voici Philippe, mon conjoint, m'annonce Meredith avec un sourire qui la rend radieuse.

Surprise, je ne m'attendais pas à ça, Meredith a donc quelqu'un dans sa vie et au regard que ce Philippe pose sur elle, ça respire le bonheur.
Au même moment, Meredith réunit tout le monde en tapotant sur son verre de vin. Comme si j'étais la dernière personne qu'elle attendait.


-Merci à tous d'être venu ici, je voulais présenter Philippe à mes amis qui ne l'ont jamais rencontré, commence-t-elle en le regardant amoureusement.


Il dépose un baiser sur sa tempe et continue pour elle.


- On voulait aussi vous annoncer qu'on va habiter ensemble et que j'ai demandé Meredith en fiançailles, dit-il en levant son verre.


Tout le monde est estomaqué, certaines personnes applaudissent, d'autres lèvent leur verre quand soudain tout s'arrête dans un fracas.
Je vois Cole renverser tout ce qui se trouve sur le buffet, une rage folle au bord des yeux puis ce dirige dehors, surement pour se calmer.


Il a toujours été proche de sa mère, mais depuis quelque mois, j'ai pu remarquer que leur relation était plus forte sûrement après la mort de son père. Les invités sont tous choqués de son comportement. Quant à Meredith, je vois dans ses yeux qu'elle est partagée entre compassion, honte et amour pour son fils. Son compagnon lui suggère d'aller retrouver son fils mais je la devance.


- Je vais aller le voir, lui dis- je pour mettre un terme au néant qui règne. Profite de tes invités.


- Tu es un ange, me répond-elle en passant une main sur ma joue.


J'ai beau le haïr à l'heure actuelle, sa souffrance me pèse beaucoup trop pour que je le laisse dans cet état. Je repense aussi à cette fameuse nuit où il aurait pu être avec son père et tout ça ne serait pas arrivé.


Arrivé à sa hauteur il est de dos tirant sur sa cigarette qui a pour but de le relaxer. Je pose une main sur son épaule pour l'inciter à me regarder. C'est ce qu'il fait immédiatement comme s'il savait que c'était moi sans même me voir.

MATCH RETOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant