Chapitre 56

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Assis à une table dans un restaurant chic, je me sens soudain gênée. En réalité je ne suis jamais allé manger avec Cole en tête à tête à par quand ont étaient jeunes dans les fast Food, mais ça ne compte pas. Au moins ma robe et son costume sont encore dans le thème de la soirée.

— Alors tu vas m'expliquer ce que tu fais dans la vie monsieur First, lui dis-je.

Il esquisse un sourire. Un sourire qui le rend incroyable.

—Je suis agent artistique, d'où le fait qu'il m'appelle monsieur First dans les grandes soirées, me répond -il en prenant une gorgée de champagne.

— J'étais aussi sur cette piste quand Evan m'a parlé d'une œuvre, qui t'a demandé un peu plus de patience pour la promouvoir.

Le serveur arrive pour nous servir nos plats, mon dieu je rêvais tellement de ses pâtes au saumon.

— Oui seulement il t'a précisé que c'était lui le connard qui m'a demandé un peu trop de patience, dit-il en avalant une fourchette de pâte à la bolognaise.

De loin ses pâtes favorites, à chaque fois que je dormais chez Meredith, Cole mettait en pacte ou il était sûr de gagner, pour que je lui fasse des Spaghettis bolognaise.

— Evans est un artiste ? demandé-je en mangeant mes pattes qui au passage sont délicieuses.

— Tu t'es posté devant sa création, la femme...

— Avec les flammes ? Le coupé-je rouge de honte. Il-Il m'a demandé comment je trouvais son œuvre...merde.

— Que lui a tu dis Kay ? Me demande il avec un petit sourire voyant ma gêne.

— Qu'il avait encore du travail à faire, enfin que l'artiste...merde ce que je peux être...

— Absolument incroyable, rit-il.

— Tu dis ça parce qu'il ta énervé tout à l'heure mais ta exposer son œuvre car tu crois en lui au départ, m'agacé-je

— J'ai effectivement exposer son œuvre, mais je lui ai déjà dit qu'il pouvait s'améliorer et j'ai eu raison de m'énerver il a dû t'afficher son grand sourire quand tu lui a parler sans filtre, c'est limite si il ne t'avais pas passé la bague au doigt directement, souffle-t-il.

— Jaloux.

— Juste avec ce qui m'appartient, me répond- il avec un clin d'œil.

— Cole ! m'énervée-je

— En tous cas, ses spaghettis ne valent pas les tiennes, continue t-il en ignorant mon énervement.

Après le repas nous rentrons du restaurant et passons la porte de son appartement. J'ai vraiment adoré cette soirée et en apprendre plus sur Cole m'a fait un bien fou. Je me suis sentie à ma place à ses côtés. Il est vrai que ce soir je n'ai absolument pas considéré comme un meilleur ami mais encore une fois je ne lui dis rien et me laisse porter par le moment.

— Cole, tu peux m'aider à défaire ma robe, lui demandé-je.

Il se dirige vers moi, glisse la fermeture de la robe jusqu'au-dessus de mes fesses.

— Putain, l'entendit je murmurer contre sa volonté.

J'esquisse un sourire qu'il ne voit pas, j'aime avoir de l'effet sur lui. Etant donné que monsieur n'a eu aucun contact physique avec moi depuis un certain temps, je me contente du minimum. Je me retourne pour lui faire face et plonge mon regard dans le sien. Ses yeux oscillent entre les miens et ma bouche.

— Fais-le, l'incité-je après un énième passage de mes yeux à ma bouche.

Il attrape ma nuque de ses deux mains et lie sa bouche à la mienne, je retrouve tous les frissons qui ne cessent de me parcourir quand je suis avec lui. Je place mes mains derrière sa nuque et tire sur ses cheveux pour le coller encore plus à moi. Sa langue demande accès à la mienne et je lui donne volontiers. Il ne fait rien de plus que de m'embrasser, pas de bisous dans le cou, il ne me déshabille pas. Je ne suis pas du genre à faire le premier pas mais là je me demande ce qu'il se passe. Je mets fin à notre baiser les lèvres rougies par celui-ci.

— Je ne te toucherai seulement quand tu seras pleinement à moi, me dit-il un grand sourire aux lèvres.

Frustrée j'ai envie de l'étrangler, mais je décide de passer à un autre plan.

— Et tu crois pouvoir résister ? Lui demandé-je en faisant glisser ma robe près du corps et ainsi me retrouver en simple lingerie.

— L'envie de t'épouser est bien plus forte mais promis je m'occuperais bien de toi par la suite, me dit-il son pouce et son regard posé sur ma lèvre inférieure.

— Depuis quand es tu devenu trop sage Cole ? lui chuchoté-je en lui passant mes petites mains sous sa chemise à moitié ouverte.

— Et toi ? depuis quand tu l'es moins ? me chuchote-il, rapprochant mon corps du sien.

Je continue de fixer intensément ses lèvres et fait parcourir mes ongles sur son dos afin de lui montrer à quel point j'en ai envie.

— J'accepte à une condition ? me dit Cole qui me fait lever les yeux de ses lèvres. Je m'occupe uniquement de toi.

Je plisse les yeux pour chercher de quoi il parle, lorsqu'il me prend par les cuisses qu'il enroule autour de son bassin et me porte jusqu'à la chambre.

MATCH RETOUROù les histoires vivent. Découvrez maintenant