MATCH RETOUR

Chapitre 50

Point de vu de Cole

Elle est là dans sa robe qui l'a moule à la perfection et qui la rend plus belle qu'elle ne l'est déjà. Avec son sourire plaqué aux lèvres, elle parle avec ce connard de Jason, le fils prodige de Philippe. On est très loin de se ressembler lui et moi, il est grand et blond avec de grands yeux bleus que j'aimerais bien enfoncer dans son crâne pour éviter qu'il ne la regarde comme ça.

J'ai déjà fait un esclandre ce matin après l'annonce épic de ma mère, avec son emménagement et ses fiançailles avec ce gars, je ne vais pas aller en plus casser la gueule de son fils malgré l'envie qui ne manque pas.
Leo ce poste derrière moi un grand sourire aux lèvres.

— Je peux savoir pourquoi tu souris comme ça espèce de con, lui dit je.

— Tiens toi bien, ne mets pas une nouvelle fois maman dans l'embarras.

— Je ne sais pas de quoi tu parles, mente- je en portant ma coupe de champagne aux lèvres.

— Tu ne lui a toujours pas dit pour Lola ? me demande t'il en fixant la brune posé sur la terrasse.

Effectivement je sais que je devrais lui en parler, me justifier aussi je pense, même si nous ne sommes pas ensemble je doit lui dire la vérité.

J'écoute à peine mon frère, le rire de Kay résonnant dans mes oreilles.

— Je vais finir par le buter, sifflé- je entre mes dents les yeux rivées sur la main de cet enculer poser sur le bas de son dos.

— Je te conseille de le faire vite, toi et moi savons ce que Kay vaut, lance t'il. Et puis je serais une femme, Jason serait un bon parti, continue t'il sourire aux lèvres finissant son verre d'une traite.

Je jure que si ça ne serait pas mon frère je lui aurais mis direct une droite. Mais je peux que valider ce qu'il vient de dire.

Je me dirige près d'eux et m'efforce de faire bonne figure. Si je m'énerve maintenant, Kay refusera de me suivre.

Alors je me place à ses côtés un sourire aux lèvres, qu'elle me rend sûrement par pure politesse. Je la connais bien et je sais qu'actuellement elle voudrait me tuer de ses mains. Ses jolies mains avec lesquelles elle est très douée.

— Puis c'est pour cela que je me suis lancé dans la littérature, finit Jason.

Comment peut elle passer son temps avec un type comme lui ? Il est barbant à mourir.
Il passe une main dans sa chevelure blonde, il cherche quoi la ?

— Mais c'est vraiment génial, un homme qui aime les livres, c'est tout de suite plus attirant, lance-t-elle.

Cette phrase me tend tout de suite, mais simple vengeance de sa part, ce que je peux comprendre. Alors je tente une autre approche.

— Ma mère m'a demandé si tu pouvais t'occuper de couper le gâteau, lui chuchoté- je à l'oreille.

Je pensais batailler plus que ça, mais ma mère a été le meilleure alibi pour la faire bouger.

— Je te prie de m'excuser, le devoir m'appelle, on se voit tout à l'heure Jason, lui dit-elle avec un grand sourire.

Tout à l'heure, c'est ce qu'on verra oui, j'ai d'autres projets.

Arriver à la cuisine je la prends par la main et l'emmène dans le cellier. Pour ne pas faire de faille, elle ne dit rien et me suis sans broncher.

Elle n'aime pas vraiment ce faire remarquer alors j'ai l'avantage.

— Tu n'en avais rien à faire de sa littérature, tu t' ennuyais à mourir Kay, lancé- je en la plaquant contre la porte après l'avoir fermé.

— Tu n'as rien d'autre à faire Cole que de me kidnappé dans un cellier, peut être aller divertir la demoiselle en rouge.

Je me mets à rire assez fort, elle se contient pour ne pas sortir une insulte, elle veut rester digne devant moi.
Kay lève un sourcil et ne comprend pas pourquoi je rigole. De mon pouce et mon index, je lui attrape une mèche de cheveux qu'elle a pris soin de laisser retomber sur sa joue.

— Ce n'est pas Lola que j'ai envie de divertir actuellement, lui chuchoté-je à l'oreille.

Sa main vient se poser sur ma joue, ce qui me sonne la tête une demi seconde. Putain je lui ferait l'amour la maintenant si elle avait pas ce foutu caractère de merde.

— Je suis bien gentille, mais je n'ai pas à connaître le prénom de tes conquêtes Cole, j'en ai rien à foutre !

J'esquisse un sourire, la, je la reconnais bien. Son côté jalouse, putain j'aime le voir.

— Je n'ai pas couché avec Lola et je ne coucherais pas avec Lola, Kay.

Je me rapproche de son oreille profitant du fait que ma phrase l'ai perturbé. Je sens son souffle saccadé prouvant que mon contact la met dans tous ses états.

— Tout d'abord parce qu'elle préférerait coucher avec toi comme elle me l'a confirmé hier soir, surtout en te voyant me décoller la gifle du siècle et, deuxièmement c'est la meilleure amie de Leo.