Chapitre 17 | Eden

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- Tu comptes m'expliquer ? Me dit Ghjuliana.

- Écoute il faut que jte dise quelque chose, mais laisse moi te détacher d'abord.

- Je sais pas si je préfère rester la, seule qu'être avec une merde comme toi. Rétorqua t-elle.

- C'est pas le moment pour t'énerver crois moi.

- Ah ouais ? C'est pourtant pas toi qui est séquestré devant une personne qu'elle aimait ! Alors maintenant dis moi ce que je fais ici,de suite ! Les nerfs lui montaient, ce qui était totalement normal.

« Aimait »..

- Arrêtes de crier ou ils vont nous entendre et crois moi ceux-là ils viendront pas juste discuter avec toi.

Elle ferma sa bouche pour une fois.
Je lui enleva ce qui retenait ses poignées.

- Ok maintenant tu me suis et tu fais pas de bruit.

- ouais ouais ok. Elle leva les yeux au ciel en soufflant.

- Écoute, je crois que tu m'as pas bien compris. Je souleva mon t-shirt qui montra mon arme. Les gens ici ont pour but de te tuer Ghjuliana et si tu m'écoutes pas je te promets que tu y passeras. Alors maintenant tu la fermes et tu me suis. On était sorti de cette pièce et je vis le mec de tout a l'heure. Je lui pointa mon arme dessus. Toi tu fermes ta gueule sur ce qu'il vient de se passer ou crois moi que je ne retiendrai pas mon doigt c'est claire ?

Il déglutit avant de me faire signe qu'il approuvait mon accord. Évidemment je ne savait pas si je pouvais lui faire confiance alors je l'assomma avec mon arme.

Je sentais à travers le regard de Ghjuliana qu'elle avait peur malgré qu'elle ne voulait rien montrer.

On monta jusqu'à la pièce qui m'était consacrée et je nous enferma à l'intérieur.

- Bon tu comptes m'expliquer ce qu'il se passe là ! Me dit elle.

- Ghjuliana après ça je sais que tu ne voudras plus me parler mais je tenais à m'excuser.

- Ouais abrège Calimero. Elle croisa ses bras.

- J'ai.. j'ai été envoyé pour te tuer.

Ses bras se relâchèrent instantanément et se mottèrent sur sa bouche. Elle recula et cogna mon bureau avant de s'écrouler par terre.

- Mais après j'ai appris à te connaître et crois moi c'était la dernière chose que je comptais faire.

Ses yeux était de plus en plus sombre son regard me pétrifiait.

- Pour mes parents, c'était.. c'était toi ? Elle reprit son souffle espérant que je n'ai rien à voir dans cette affaire.

- Pas au premier degré mais les personnes qui les ont agresser font partie de l'agence..

- Donc depuis le début tu étais au courant ! Tu le savais ! Et tu n'as rien fais ! Ma mère a faillit y passer merde ! Sa voix était remplie de haine mais en même temps de tristesse. Mon frère, mon petit frère ! Dis moi qu'il a rien je t'en supplie.

- Ta famille n'a rien. On est dimanche Ghjuliana.

- Dimanche ! Tu te fous de ma gueule.

- Le produit que t'a donné Henry était surdosé. Tu avais ton téléphone sur toi alors j'ai dis à tes parents que tu étais venue chez moi quelque temps.

- Henry ? Il est dans cette histoire ! Bordel vendredi il a parlé à mon petit frère! Imagine ce qu'il aurait pu lui faire ! IMAGINE MERDE ! Elle se leva et jeta tout ce qu'elle avait sous la main par terre. Toi.. Elle s'avança vers moi. Je te déteste ! T'as gâché ma vie ! Elle cogna son poing contre mon torse avec si peu de force.
Eden.. sa voix pris une tournures tramblante et elle fonda en larme contre moi.

Swanmare | En correction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant