Swanmare | En correction

Epilogue

1 mois plus tard

Il était 15h j'avais fini mon service. Après avoir quitté l'agence et cette fac j'avais réussi à être engagé dans un restaurant gastronomique à Londres. A vrai dire je n'avais pas l'habitude de ce type boulot mais il payait bien et j'avais besoin de mettre de côté pour les soins de mon père.

Je marchais direction la clinique pour aller le voir, je ne l'avais pas revu depuis ce jour là.
Je n'en avait juste pas la force.

- Eden ! Me dit il en me voyant arriver.

- Papa, ça va ?

- Comme d'habitude, la chimio me fatigue, mais bon le traitement marche.

Et c'est tout ce qu'il compte. Il faut que tu guérisses papa.

- Assieds toi, reste pas debout comme ça. Alors raconte moi Elle devient quoi Ghjuliana.

Aïe..

- Elle.. elle est morte papa..

Un silence de quelques secondes,  nous submergeait dans cette pièce. Il s'en voulait d'avoir poser cette question.

- Je suis désolé Eden, tu veux en parler ?

- Non pas vraiment.. je m'en veux c'est tout.

- Tu t'en veux ? Son regard interrogateur se pointa sur moi.

- De ne pas avoir réussi à la protéger, je lui avait promis papa.

- Eden, tu lui as fait la promesse de la protéger et c'est ce que tu as fait. Malheureusement la vie a fait que le destin en soit ainsi.

Mon père ne savait pas dans quoi je travaillais avant, il ignorait toute l'histoire mais il ne cherchait pas non plus de réponses car il savait qu'elles pouvaient lui déplaire.

Son regard se posa sur mon poignet.

- Depuis quand tu es bijoux toi ?

- C'était le collier que j'avais offert à Ghjuliana avec son frère, je l'ai fais raccourcir pour pouvoir le mettre en bracelet.

Et je ne l'enlèverai jamais.

- Elle a eu de la chance de te rencontré.

J'en suis pas si sûr..

- Sinon, je t'ai ramené des donuts. Dis-je pour changer de sujet. J'ai pris tes préférés. J'espère que ça te fera plaisir.

- Merci Éden.

Après plus d'une heure a parlé avec mon père, mon téléphone vibra. C'était Élise, elle voulait me voir.

Je dis au revoir à mon père le laissant se reposer et alla chez les Swan.

- Élise, vous voulez me parler ?

- Oui Éden entre.

Elle avait des cernes affreux, elle n'arrivait plus à trouver le sommeil et cela pouvait se comprendre.

- Bonjour Éden, me dit André. Tu vas bien ?

- Ça peut aller, et vous ?

- Je fais avec.

Je m'assieds sur le canapé avec eux. Et Élise prend la parole.

- Hier j'ai trouvé une lettre dans la chambre de Ghjuliana, et elle est pour toi. Je ne l'ai lu entièrement en comprenant qu'elle t'était enfaite destinée.

C'est un truc entre son frère et elle d'écrire au lieu de parler ?

- Merci, dis-je en prenant la lettre.

- Tu la liras chez toi, mais on voulait savoir comment tu vas sincèrement Éden. T'as réussi à rendre le sourire à ma fille je t'en suis vraiment reconnaissant. Et je m'inquiète pour toi.

- Élise, je ne peux pas dire que j'ai totalement fait mon deuil, évidemment qu'elle me manque. Mais je commence a réussir à vivre avec. La seule chose qui me trotte dans la tête c'est que tout ça est en partie de ma faute.

Je pouvais sentir de la pitié dans leurs regards et mon Dieu qu'est ce que j'avais horreur de ça.

- En tout cas merci de me l'avoir donner. Je vais vous laisser vous reposer. Appelez moi si il y'a quoi ce soit.

Elle me fit un sourire gratifiant, André de même puis je quitta leur maison pour rejoindre la mienne.

_____
Je me posa dans mon lit, puis pris cette fameuse lettte écrite par Ghjuliana.

« Un simple regard peut il vraiment changer notre vie ?
C'est la question que je me posait a chaque fois que ses yeux croisés les miens.
Mes yeux se perdaient dans la verdeur des siens.
D'un simple garçon du bus à celui avec qui je partage mes nuits,
il est devenu si important pour moi.
Il m'a sauvé la vie, il a réussi à rentré dans le cœur de chacun de mes proches et surtout celui de mon petit frère. Ils sont mignon tout les deux.
J'avais extrêmement peur qu'il joue avec moi mais je m'étais trompé.
Éden et l'unique et seul personne que j'aime d'un amour aussi sincère que mon frère.
Si je pouvais rester dans ses bras j'y serai resté pour toujours.
Je sais pas si un jour tu liras cette lettre, si j'ai le courage de te la montrer.
Mais sache que si un jour je pars,  même la haut j'attendrai que toi.

                       Je t'aime p'tit emmerdeur. »

Juste après avoir fini cette lettre, mes yeux se fermèrent seul en repensant à ce qu'elle ressentais pour moi.

Je t'aime aussi Princesse.

Fin épilogue