Elle, atteinte d'une leucémie et brisée par la mort de sa mère se retrouve forcée de déménager chez son frère à New-York afin de soigner ses démons passés.
Lui, mystérieusement brisé et extrêmement arrogant, ne supporte pas la petite sœur de son mei...
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⚠️chapitre contient des scènes de violence et d'agression pouvant heurter la sensibilité de certains ⚠️
3 octobre 2022 Lia :
-C'est bon, tu peux aller te coucher. Lui dis-je en priant pour qu'il le fasse... j'ai besoin d'être seule ce soir. -Non... il faut qu'on parle !
C'est quoi encore ce plan ? Il va encore fuir après ça...je pourrais parier.
-Oh alors maintenant tu ne m'ignores plus ? Tu veux me parler ? Très bien, alors vas-y je t'écoute !
Il expire mais comme si il était déçu... déçu de lui même. Il mord dans sa lèvre avant d'ancrer son regard au mien.
-Ecoute... je- j'ai pas l'habitude de me confier sur ce que je ressens... surtout à une fille... -Je crois que je préfère quand tu m'ignores en fait ! -On fait un jeu ? -J'ai pas le temps pour tes conneries Noah. J'ai une maladie à combattre. -Ouais... ça je sais. Marmonne-t-il sèchement.
Et il se tait... il se braque. Comme toujours. Cependant, il semble un peu déçu, et jure un minuscule « putain » que je n'étais pas censé entendre, avant de partir.
-Attends...
C'est sorti sans que je ne le veuille, et je me ravise à prononcer la suite. Mais il s'arrête pour m'écouter, sa tête pivote légèrement vers moi alors qu'il me tourne le dos.
Après tout, il a fait un pas vers moi, je peux bien en faire un vers lui.
-Euh...c'était quoi ton jeu ?
Et il ne bouge pas pendant un moment, il pose le pour et le contre, et vient finalement s'asseoir à côté de moi sur un tabouret. Il se penche vers un tiroir de la cuisine et l'ouvre pour en sortir un jeu de carte, alors qu'il est toujours assis.
-Tu as déjà joué à la bataille ? Me questionne-t-il. -Oui. -Très bien. Alors à chaque fois que je gagne une bataille, tu dois dire ce que tu penses moi et si c'est toi qui gagne, je dis ce que je pense de toi. -Hmm. -C'est un oui ? -Ce n'est pas un non ! Dis-je refusant d'admettre réellement que c'est un oui.
Il commence donc à distribuer les cartes, et je remarque qu'un nouveau tatouage est apparu sur ses phalanges. Ce sont trois runes, que je reconnais car j'en ai déjà aperçu dans des vieux bouquins lors de brocantes. La première est une sorte de « x » posée sur une autre. Il me semble qu'elle signifie la détermination basée sur l'expression « quand on veut, on peut ». La deuxième est un triangle donc le trait vertical, à gauche dépasse des deux côtés de la forme géométrique. Elle signifie la vie et la mort. Le dernier est une sorte de « Y » avec un trait vertical et un qui vient couper ce dernier en diagonale. Il signifie la douleur.
