chapitre 2/ L'arrivée à Prague

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Sept heures.

Le réveil sonna puissamment, à la limite du supportable. Gabriel se dépêcha d'appuyer sur le bouton afin d'éteindre l'appareil, se rallongea sur son lit et se rendormit aussitôt.

Dix minutes plus tard, son réveil se fit de nouveau entendre. Les yeux à moitié fermés, il se leva à contre-cœur. Son corps semblait peser une tonne mais très vite son cerveau prit le dessus.

Le jour du départ était arrivé.
Il se rendit dans la cuisine où ses parents l'attendaient. John était assis sur l'une des chaises, près de la table. Tasse de thé dans une main, téléphone dans l'autre, il commentait tout seul un débat politique qu'il suivait en direct. Frida, quant à elle, ne cessait de monter et de descendre les escaliers pour ramener toutes les affaires qu'elle avait laissées dans sa chambre.

- Tes valises sont prêtes ? lui demanda-t-elle d'une voix exténuée par ses allées et retours.

Gabriel répondit d'un simple acquiescement de la tête. Il remonta ensuite dans sa chambre et alluma son téléphone posé sur le rebord de son bureau.

Vingt minutes plus tard, il entendit le klaxon de la voiture qui semblait l'appeler.

- J'arrive ! cria Gabriel en descendant les escaliers à toute vitesse »

- On attend que toi ! lui répondit Frida depuis le seuil de la porte.

Dehors, le climat n'avait pas changé depuis plusieurs semaines. Des nuages recouvraient une bonne partie du ciel et la pluie arrosait la région comme presque tous les jours depuis le mois de juin. Gabriel, trempé de la tête aux pieds, entra dans la voiture.

- Quel temps ! s'exclama-t-il.

- Ça m'étonnerait que cela change, répondit John d'un ton assuré.

- Tu n'as rien oublié j'espère.

- Je ne crois pas.

La voiture démarra. Le soleil, caché par les nuages, commençait tout juste à se lever. On pouvait encore admirer la lune qui disparaissait rapidement pour laisser la place à la lumière du jour.

Un homme qui promenait son chien sur le trottoir d'en face les regarda s'en aller et leur fit un signe de la main en guise de salut amical.

- Au revoir, répondit Frida en souriant. C'est notre voisin. Il est sympa, bien que plutôt bizarre.

John rigola.

- Je ne l'avais jamais vu auparavant.

- C'est parce qu'il est nouveau ici.

Ils arrivèrent à l'aéroport en un temps record. Il y avait encore peu de voitures sur la route à cette heure-là. Seuls quelques camions filaient à toute allure pour livrer au plus vite leurs marchandises.
L'aéroport disposait de deux terminaux, l'un pour les vols nationaux et l'autre pour les vols internationaux.

Après l'enregistrement de leurs bagages, ils se dirigèrent vers le terminal B où se trouvait la porte d'embarquement pour Prague. Gabriel marchait d'un pas lourd faisant tout son possible pour retarder leur arrivée. Il avait un visage ennuyé et s'imaginait déjà passer des vacances pourries même avant son départ. Devant lui, sa mère et John se dépêchaient, courant et poussant tous ceux qui se trouvaient sur leur passage par peur de rater l'avion et perdre l'argent qu'ils avaient dépensé pour les billets.

Deux agents d'escale de la compagnie arrivèrent devant une foule de personnes prête à partir pour Prague. Après quelques minutes, l'un d'eux annonça le début de l'embarquement. Gabriel et ses parents furent les derniers à embarquer. Désormais Gabriel n'avait plus d'autre choix que de les suivre. Il n'y avait plus aucun retour en arrière. Il alla s'installer la tête baissée et sortit ses romans policiers. Il repensa aux vacances qu'il avait prévu avec Harry, à toutes ces journées à s'amuser dans la forêt et à jouer au foot avec ses amis.

Quelques heures plus tard, l'avion atterrit à Prague. Lorsque les portes s'ouvrirent, un froid glacial pénétra dans leur corps. John avait raison, le temps était encore pire que celui en France.

- Nous voilà arrivés ! lança John. On est parti pour l'aventure. On va bien s'amuser vous verrez.

Gabriel et sa mère ne répondirent pas et observaient les alentours.

- Essayons de régler cette histoire au plus vite pour rentrer ! s'exclama Frida. Je ne compte pas passer tout mon été dans cette ville affreuse. Bon, allons chercher la sortie maintenant.

Une fois à l'extérieur, Frida reçut l'adresse de la maison où ils devaient se rendre. Ils prirent le premier taxi qu'ils trouvèrent et donnèrent le nom de la rue au conducteur. Mais contrairement à son habitude, l'homme assis dans le véhicule fut surpris. Il connaissait chaque recoin de sa ville et pourtant, ces coordonnées ne lui disaient rien. Il tapa sur son GPS mais aucun trajet ne s'afficha. La voix automatique resta étrangement muette. 

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