Chapitre 16/ Interrogatoires (partie 2)

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Mme Cerna arriva, toujours d'un air réservé et très angoissé.

- Bonsoir, madame. Je vous en prie, asseyez-vous, ne soyez pas timide.

Ils commencèrent à discuter.

Une heure s'était écoulée. Mme Cerna ainsi que l'inconnu venaient de finir l'interrogatoire. L'homme aux lunettes noires n'avait pas dit un mot depuis l'arrivée de la police. Il avait refusé de dire quoi que ce soit malgré les menaces des policiers. Ils avaient même fini par croire qu'il était muet... Frida fut la dernière à passer et s'installa dans son salon, à la table où l'enquêteur avait demandé qu'on mène l'interrogatoire.

- Bonsoir, fit l'enquêteur sans montrer la fatigue qui l'emportait petit à petit.

- Bonsoir, répondit-elle, avec discrétion.

- Dites-moi, fit Wilson. Qu'est-ce qui vous a amené en République tchèque ?

- Nous sommes venus pour le testament de mon ex-mari. Il a tout légué à notre fils, donc, nous avons décidé de partir.

- Oh, je suis profondément désolé. Toutes mes condoléances.

- Je ne l'avais pas vu depuis des années. Ça m'est égal désormais.

- Votre ex-mari vivait dans ce quartier avant sa mort ?

- Je crois bien que oui. Gabriel me l'a appris récemment.

- Un de vos voisins m'a expliqué que les meurtres ont débuté le jour de votre arrivée. Est-ce exact ?

- Je n'en ai aucune idée. Je ne l'ai découvert qu'hier.

- Vous connaissiez certaines personnes qui habitaient ici ?

- Non aucune.

- Je vois. Vous n'allez donc pas tarder à rentrer dans votre pays ?

- Oui, absolument. Dès que ce sera possible, nous partirons avec Gabriel. Ce sera compliqué de vivre sans mon John. Il était si gentil, doux et marrant. J'avais enfin trouvé l'homme que j'aimais vraiment.

- Je comprends. C'est difficile mais vous le surmonterez, j'en suis certain. Vous êtes une femme forte. Bien, nous avons terminé, je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Vous pouvez retourner dehors. J'arrive dans quelques instants.

L'enquêteur Wilson regarda son assistant.

- Ce n'est pas elle.

- Tu en es sûr ?

- Oui. Elle était complètement abattue par la mort de son mari.

- Elle mentait peut-être.

- Je t'assure que non. Je sais reconnaître un vrai mensonge. De plus, son fils est également présent. Je doute fortement qu'elle serait capable de le mettre en danger volontairement. Sortons maintenant, il est temps d'aller parler à tous les suspects réunis.

Après quelques secondes, la porte d'entrée s'ouvrit lentement sous le regard de tous les suspects qui attendaient sur le palier.

- Bien, fit Wilson, en marchant vers eux, sa pipe à la main. Nous avons des bonnes et des mauvaises nouvelles à vous annoncer. La bonne, est que certains d'entre vous sont présumés innocents. Vous pourrez donc partir sans problème. Or, la mauvaise, est que nous ne savons toujours pas qui est le coupable. Par conséquent, deux d'entre vous vont devoir venir avec nous au poste.

- Pourquoi deux seulement ? demanda Gabriel avec stupéfaction.

- Deux parmi vous ne possèdent pas d'alibi assez solide pour être considérés comme étant innocents. Par mesure de sécurité, vous resterez sous surveillance jusqu'à ce que tout cela soit terminé. Les deux personnes en question sont vous, Mme Cerna et vous monsieur.... En fait, je ne connais toujours pas votre nom. Vous n'avez pas dit un mot depuis le début des interrogatoires. Vous allez bien ?

L'inconnu n'exprima aucune émotion et ne semblait même pas comprendre ce que disait l'enquêteur.

- Je suis désolé, mais je n'ai pas d'autre choix que de vous emmener avec moi.

Mme Cerna intervint tout à coup.

- Comment ça, je dois venir avec vous ? Je n'ai absolument rien fait. Je vous l'ai déjà dit et redit. Ce n'est pas moi qui ai tué tous ces gens. Regardez-le, il a tout d'un vrai tueur. Je mettrai mon bras à couper que cet homme y est pour quelque chose.

- C'est juste par mesure de précaution. Vous n'irez pas en prison, ne vous inquiétez pas.

- Je refuse de vous suivre.

- Vous n'avez pas le choix madame.

Après un long moment de protestation, Mme Cerna finit enfin par se laisser convaincre et rejoignit les policiers et l'inconnu.

- Quant à vous six, je vous conseille de vous en aller. Vous n'êtes pas en sécurité ici.

- On s'en va tout de suite, répondit Fred Garcia. Merci pour votre aide.

L'enquêteur Wilson se retourna ensuite vers son assistant et lui chuchota à l'oreille.

- Dis aux journalistes de ne surtout pas parler de ce qu'il s'est passé ici cette nuit.

- Mais monsieur. La ville doit savoir ce qu'il s'est passé !

- Fais ce que je te dis. C'est un ordre ! Dis leur que si un article sort dans le journal, je me chargerai d'eux personnellement. C'est bien compris ?

- Oui monsieur. Personne n'en saura rien.

- Bien. Allons-y maintenant.

La voiture démarra. Ils étaient partis.  


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