Le soir venu, Gabriel, John et Sarah se retrouvèrent dans le salon autour d'une table pour continuer leur discussion.
John était allé chercher sa cigarette électronique dans la poche de son grand blouson noir. Il avait sorti son petit carnet qu'il gardait toujours sur lui pour noter ses idées et s'était installé sur une des chaises en bois qu'il avait trouvé dans la maison.
Son verre de vin était rempli et tout était prêt pour lancer la discussion.
Les heures s'écoulaient sans que personne ne s'en rende compte. Pourtant, personne ne semblait vouloir s'arrêter.
Vers vingt trois heures, alors que chacun commençait à s'endormir sur place John se leva de sa chaise. Il regardait les deux jeunes de manière déterminée même si au fond de lui, il dégageait une sorte de peur et d'anxiété.
- Bon, je crois qu'on n'a plus vraiment le choix, déclara-t-il la tête baissée. Vu qu'on n'a rien trouvé qui puisse nous sauver ce soir, je compte aller combattre le tueur ce soir.
- Tu ne peux pas !
- Laisse-moi finir Gabriel, s'îl te plait. C'est une décision que je prends personnellement pour essayer de sauver les personnes qui comptent le plus à mes yeux. Je n'arriverai peut-être pas à survivre, mais sachez une chose ; vous avez quelque chose de spécial. Votre rapport et votre complicité sont un vrai don. Vous êtes fait pour être ensemble et qui sait ? Peut-être qu'un jour vous deviendrez enquêteur.
Ensuite John se leva et repartit dans la cuisine. Il revint quelques secondes plus tard avec un nouveau verre de vin dans les mains qu'il commença aussitôt à déguster. Mais lorsqu'il fut de retour, son visage était différent. Il avait l'air inquiet.
-Gabriel, Sarah. Est-ce que l'un de vous deux a ouvert la fenêtre de la cuisine tout à l'heure ?
Au début, personne n'osa répondre.
- Bah, non, je ne suis même pas entré dans la cuisine, objecta Gabriel.
- Moi non plus, fit Sarah fermement. Elle est ouverte ?
₋ Entièrement, déclara John, d'un air terrorisé.
- Ça doit être le vent.
- J'en doute. La tempête s'est arrêtée depuis un bon moment déjà et un peu de brise ne va sûrement pas ouvrir une fenêtre.
Sarah se mit à parler à voix basse.
- Un intrus est peut-être à l'intérieur de la maison. Probablement pour nous tuer !
- Comment c'est possible ? protesta Gabriel. Personne n'est censé mourir ce soir.
- Calmez-vous ! Ne paniquez pas pour rien. C'était juste une blague. Qu'est-ce que vous pouvez être naïfs parfois.
- T'appelle ça une blague ! s'écria Gabriel.
- Tu m'as fait une de ces peurs ! Ne refais plus jamais ça.
- Je ne savais pas que tu étais aussi susceptible.
- Quand ma vie est en jeu, oui je panique !
Quelques secondes après, alors que tout semblait redevenir normal, un bruit de porte provenant du premier étage se fit entendre.
- C'était quoi ça ?
- John, ne me dit pas que c'est encore une de tes blagues.
- Non je te promets que cette fois ce n'est pas moi.
- Alors c'était qui ? fit Sarah qui se mit soudainement à trembler.
Les trois se cachèrent derrière la table du salon.
- On fait quoi maintenant ?
- Vous êtes sûr qu'il y a quelqu'un ?
Les bruits s'intensifièrent.
- Au secouuuuuurs ! hurla Sarah en espérant que quelqu'un vienne les aider.
- Arrête de crier, lui demanda Gabriel qui essaya de se pencher pour voir qui était à l'étage.
- Vous pensez que c'est le tueur ?
- C'est peut-être une bête qui est entrée par la fenêtre sans qu'on ne s'en rende compte.
- Un animal qui fait autant de bruit, ça m'étonnerait.
Pendant que Sarah et Gabriel discutaient, John n'avait pas l'air d'être bien. Il se tenait de côté, une main sur la chaise et l'autre au niveau du ventre en regardant le sol.
Il commença à tousser. Il eut soudain des hallucinations et il n'arrivait plus à se maîtriser.
Une sensation horrible envahit son corps.
« On va tous mourir, on va tous mouriiiiiiiiiiir » Pendant plusieurs secondes, seuls ces mots sortaient de sa bouche.
Gabriel et Sarah essayèrent désespérément de l'aider. Ne pouvant pas appeler la police, ils durent se débrouiller avec ce qu'ils avaient. Les bruits du premier étage continuaient de faire vibrer le sol. Peu de temps après, alors que l'intrus semblait avoir disparu, John resta immobile et sa tête, posée contre Gabriel, ne montra plus aucun signe de vie.
Gabriel se dépêcha d'appeler les pompiers.
« Non, non, non, non. Allez, réveille- toi ! Réveille toi John ! S'il te plaît !
Son cœur avait totalement lâché. Il était mort.
****************************************************************
Salut à tous j'espère que ce chapitre vous aura plu ! N'hésitez pas à voter et à commenter ça m'aiderait beaucoup pour faire connaître mon histoire :)
Dites moi ce que vous en pensez en commentaire, pour me permettre d'améliorer mes chapitres ;)
N'hésitez pas à me rejoindre sur mes réseaux sociaux, je publie du contenue tous les jours :
instagram : mael_auteur_
tik tok : mael_auteur_
Prenez soin de vous, à plus !!
VOUS LISEZ
le mystère des croix rouges (en autoedition)
Mystery / ThrillerSuite à la mort de son père, Gabriel, un jeune adolescent, emménage à Prague dans un quartier perdu au beau milieu d'une forêt, éloigné de la ville. Mais très vite, des croix rouges commencent à apparaître pendant la nuit, sans que personne ne s'en...