Chapitre 7/ Les premiers meurtres

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Gabriel referma le livre d'un coup sec. C'était pire que ce qu'il avait imaginé. Il y avait cette histoire et maintenant le message de son père, c'était trop pour lui. Il espérait que toute cette aventure n'était qu'une pure illusion mais au fond de lui il était convaincu d'un fait : si son père lui avait écrit ça, c'était forcément pour une raison.

L'affaire était bien plus grave que ce qu'il avait pensé au début. Quelque chose lui semblait particulièrement étrange : pourquoi tuer tous ces gens s'ils n'étaient pas les vraies cibles ?

Gabriel ne comprenait pas, mais comme son père l'affirmait, il devait prendre cette légende au sérieux. Chercher la vérité et il aurait les réponses au fil du temps...

Malgré ça, un sentiment d'angoisse s'empara de lui. Il était le seul à pouvoir sauver ces gens et même s'il n'avait pas envie d'y croire, cette histoire était réelle. Il commença à relire le livre plusieurs fois pour essayer de trouver les réponses à ses questions. Il passa toute la soirée à analyser le texte sans jamais s'arrêter. En lisant, il découvrit qu'une personne mourait à chaque apparition d'une croix. C'est pour cela que deux cadavres ont été retrouvés dans le centre-ville. Deux croix, deux meurtres. Le tueur était donc le même depuis le début. Il ne pouvait pas y avoir de coïncidence...

Le lendemain matin, dès son réveil, Gabriel regarda par la fenêtre. Il ouvrit les rideaux et observa attentivement. Jusqu'à maintenant, douze croix étaient visibles et comme l'indiquait la légende, elles devenaient de plus en plus grandes. Gabriel aperçut ensuite au loin une maison dont la porte était restée grande ouverte.

La situation s'aggravait chaque jour et ressemblait fortement à ce qu'il avait lu.

Finalement, il décida d'aller voir. Il ne savait pas trop à quoi s'attendre en entrant à l'intérieur même s'il en avait un étrange pressentiment. Il s'avança lentement et alluma sa lampe torche. Sa main se mit à trembler. Il hésita, marchant d'un pas lourd et s'immobilisant à chaque mètre qu'il parcourrait.

Il arriva dans le séjour anxieux ; des gouttes de transpiration coulaient tout le long de son visage. Il n'y avait plus de retour en arrière possible ; il avait pris sa décision.

Dans le salon, il trouva uniquement des vieux meubles poussiéreux et une télé style années 80 qui ne marchait sûrement plus. Il fit le tour du rez-de-chaussée, mais il ne détecta rien de suspect. Gabriel décida alors de se rendre à l'étage. Il monta les escaliers lentement et commença à regarder dans les chambres.

Rien ne lui parut alarmant. Mais il lui restait une dernière pièce à fouiller. C'était la chambre à coucher, la seule de la propriété dont la porte était restée fermée. Même ainsi, la porte dégageait un sentiment de peur intense. À ce moment-là, la seule envie de Gabriel fut de tout refermer et de quitter cette maison effrayante. Mais la motivation pour résoudre ce mystère suffisait pour le faire rester. Avant d'accéder à la pièce, il prit une grande inspiration et poussa la porte. Ses yeux étaient toujours fermés, il entra doucement sans oser les rouvrir. Quand il le fit, son visage devint tout pâle et son regard se remplit de frayeur.

Comme première réaction, il hurla très fort et referma la porte. Il commença à ressentir des vertiges s'immiscer dans tout son corps. Des sensations d'étouffement le firent tomber par terre. Sa cage thoracique semblait se rétrécir. Il essayait de respirer mais la douleur était trop forte. Ce choc était trop violent, même s'il savait à quoi s'attendre. Il resta quelques minutes assis, le temps de reprendre ses esprits. Puis il se releva, s'appuyant sur le mur. Des maux de têtes intenses l'empêchaient de tenir debout. Peu à peu, sa respiration devint à nouveau normale. C'était la première fois de sa vie qu'il se sentait envahir par une telle émotion. Cette légende était bel et bien réelle ; les faits auxquels il assistait l'attestaient. Comme la légende l'indiquait, il y avait bien un cadavre mais celui-ci était différent. Il vit le corps d'une femme, allongé sur son lit, les bras croisés et du sang dégoulinant le long de son lit. Les draps étaient imbibés de cette couleur rouge intense et des traces de couteaux étaient visibles sur tout le corps. Après avoir assisté à cette scène cauchemardesque, Gabriel entra dans la chambre sans observer le cadavre. Il fouilla chaque placard à la recherche d'indices qui pouvaient l'aider à résoudre l'enquête comme il l'avait souvent lu dans ses livres.

Seuls des vieux vêtements et des chaussures usées remplissaient les meubles poussiéreux. Très vite, alors que jusqu'ici tout semblait calme et silencieux, Gabriel dût s'interrompre à cause d'un bruit de porte qui provenait du rez-de-chaussée. Ne sachant pas quoi faire, il prit ses affaires et descendit les marches lentement. Lorsqu'il arriva dans le salon, il ne vit rien. Les lumières étaient toujours éteintes et la porte d'entrée s'était refermée brusquement. Quelques secondes plus tard, il se retourna. Il entendit une voix, provenant de l'arrière de la cuisine qui s'adressait à lui

- Salut, tu dois être le nouveau voisin ? moi c'est Sarah. 

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le mystère des croix rouges (en autoedition)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant