Chapitre 14/ La police découvre tout

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Pendant de longues minutes, Gabriel fit un massage cardiaque. Il continua sans relâche. Mais il savait au fond de lui, qu'il n'y avait plus rien à faire. John ne se réveilla pas, laissant tomber sa tête contre le sol. Sa respiration s'était arrêtée.

Un flot de larmes sortit des yeux de Gabriel. Une profonde tristesse l'envahit soudainement. Il n'arrivait pas à y croire. Il était destiné à souffrir ; à perdre les êtres qui lui étaient les plus chers. Sarah fit tout son possible pour essayer de le réconforter. Mais celui-ci la regarda sans aucune réaction et sortit en courant, abattu par la mort de son beau-père.

Sarah se retrouva donc seule dans la maison avec le cadavre d'un homme qu'elle venait tout juste de rencontrer à moins d'un mètre d'elle. Elle s'apprêta à s'en aller lorsqu'elle entendit un bruit puissant, ressemblant à celui d'une sirène.

Étrangement, les voitures qui arrivaient n'étaient pas celles des pompiers. Près de cinq voitures et camions remplis de policiers venaient de pénétrer dans le quartier maudît. Les agents sortirent, munis d'armes à feu et de gilets pare-balles. Ils se précipitèrent en direction de la maison dans laquelle se trouvaient Sarah et le corps de John.

Qu'est-ce que la police fait ici ? Je ne les ai pourtant pas appelés.

Elle essaya de sortir discrètement, lorsque la porte s'ouvrit. C'était Frida qui, suivie de deux policiers, entra dans le domicile en courant.

Sarah avait enfin compris la raison de la mort de John. Le tueur avait dû voir Frida qui se rendait au commissariat et comme elle avait appelé la police, quelqu'un allait mourir. L'assassin avait choisi John.

Mais pour la première fois, le meurtre était différent. Le cadavre n'avait pas les bras croisés et John venait sûrement d'être empoisonné suite au verre de vin qu'il s'était servi. Le tueur était passé par la fenêtre qui était restée ouverte. Mais pourquoi était-il monté à l'étage ? Quels étaient ces bruits étranges qu'ils avaient entendus juste avant ?

Frida était entrée et s'était retrouvée face à la jeune fille.

Sarah s'écarta et la laissa passer.

- Qu'est ce qui s'est passé ?! s'écria-t-elle en regardant le cadavre par terre. Elle s'approcha et sanglota à son tour face à son mari.

- Ce n'est pas possible ! Non ! Non ! Ce n'est pas possible !

- Mettez vous contre le mur ! cria un policier en s'adressant à la jeune adolescente.

Sarah suivit les instructions sans protester.

- Il est mort, reprit le policier en parlant dans son talkie walkie. On a une jeune fille avec nous. On l'amène au poste ?

- Affirmatif, répondit son supérieur.

- Quoi ! Mais non je n'ai rien fait !

- Taisez-vous !

- Je vous assure, je n'y suis pour rien. C'est ce, ce....

- Ce quoi ?

- Le.... le.

- Répondez ! Bon sang.

- Mais je ne peux pas vous le dire. Sinon, il y aura d'autres morts. Nous sommes censés résoudre cette enquête seuls.

- Vous pensez vraiment que je vais gober ces bêtises. Et si ce n'est pas vous, alors où est le coupable ?

- Il s'est enfui. Loin, probablement.

Sarah avait sa tête plaquée contre le mur du salon, le policier faisait pression sur son dos pour qu'elle ne s'échappe pas.

- Si vous ne me croyez pas, regardez, la fenêtre a été cassée, murmura-t-elle à voix basse.

- Ça aurait très bien pu être vous.

- Je vous dis que ce n'est pas moi !

Une voix extérieure s'introduisit dans la conversation.

- Ce n'est pas elle. J'en suis témoin.

Gabriel rentra dans la maison et se précipita vers sa mère. Quand il vit la police autour de lui, il comprit aussitôt la raison de la mort de son beau-père.

- Tu as fait une énorme erreur maman. Tu aurais dû m'écouter. Maintenant par ta faute, John est mort.

Frida se remit à pleurer désespérément. Quelques minutes plus tard, elle se releva et demanda aux policiers de la suivre. Elle monta à l'étage et se dirigea vers la pièce secrète. Elle inséra la clé dans la serrure et ouvrit la porte.

- Je vais vous montrer la raison pour laquelle je vous ai fait venir. J'ai envie de voir ce tueur derrière les barreaux jusqu'à la fin de sa vie !

La chambre était vide.

- Comment est-ce possible ? s'écria Frida.

Tout avait disparu. Table, papier, chaise. Rien. La seule chose qui restait était la phrase « Ne fuyez pas » écrite sur le mur en face d'eux.

Gabriel et Sarah les rejoignirent à leur tour.

- C'est pour ça qu'il est monté à l'étage, répliqua Sarah. Pour enlever les traces.

Frida emmena l'officier à l'extérieur. Mais quand ils sortirent, tout avait disparu. Les croix dessinées n'apparaissaient plus sur les murs des maisons. Il n'y avait plus rien. Comme si tout ce qu'il s'était passé depuis leur arrivée était juste un horrible cauchemar. Frida fit signe aux agents de la suivre. Ils rentrèrent dans une des maisons, mais cette fois, un indice était bien présent. Une preuve que ce qu'ils avaient vécu était bien réel. Ils trouvèrent le corps d'un homme sur son lit, allongé sur le dos, les bras croisés. Son visage était entièrement recouvert de sang. Sur ses joues, des plaies profondes, arrivant jusqu'à sa mâchoire, étaient visibles. Le corps ne ressemblait même plus à celui d' un être humain. Un des policiers appela aussitôt du renfort. Cette situation était exactement celle qu'il fallait éviter. En moins de vingt minutes, près de dix voitures de police entouraient le quartier rempli de cadavres. L'enquêteur Wilson s'était également rendu sur place.  

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