Chapitre 29

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Nous avancions à travers ses longs couloirs sombres.
Ils ne semblaient pas être inconnus à la maison. Tous déambulaient naturellement dans ces lieux.
Je n'étais pas la seule à avoir étudier les plans d'ici où étaient-ils déjà venus ?

Mon cerveau cogite sans cesse.
Je ne connais pas la suite de leur plan.
Je ne sais rien de leur intention.
À mon humble avis, ça n'annonce rien de beau.

L'équipe de choc de Nao examine chaque parcelle des pièces de cette maison. Mais bizarrement, c'était comme ci personne n'habitait ici.
Cette maison n'avait aucune vie, les pièces étaient quasiment toutes vides.
Mais qu'est-ce qu'ils cherchent ?

Puis au bout d'une infinité de couloirs, nous finissons par arriver face à une armoire.

L'un des hommes la pousse, celle-ci s'explose sur le sol.
Quelle discrétion.

Étonnamment, une porte en fer s'offre à nous, accompagné d'un petit boîtier noir à chiffre.
Encore un boîtier... Je ne le sens pas.

Soudainement, je sens alors absolument tous les regards posés sur ma personne.
Je lève un sourcil.

- Ouvre la porte. Me dit fermement Nao.

Je rigole.

- Il y a quoi derrière ? Demandais-je en le fixant.

Il rigole à son tour et pointe l'arme sur mon front.

- Tu l'ouvres.

- Je te signale que sans moi, vous n'allez pas ouvrir cette foutue porte. Je sais que tu ne tireras pas Nao. Dis-je en avalant ma salive.

Je sais que je prends des risques en refusant son autorité. Mais je le sens. Si cette porte s'ouvre, un désastre arrivera.

Le regard de Nao se mit à subitement changer.
Il craque son cou et range son arme.

- C'est vrai. Commence-t-il en avançant de manière menaçante.

Je connaissais ce regard.
Je recule tandis que lui avance.
Je connais cette situation, je l'ai vécu de nombreuses fois durant un long moment.
Mon corps se fige soudainement, je ne contrôlais rien, la peur se mit à s'emparer de mon être tout entier.

- Mais tu vas ouvrir cette foutue porte, parce que tu sais que je déteste qu'on me dise « non ». Continu t-il en se stoppant lui aussi.

Sans que je n'aie le temps de répondre ou de faire quoique ce soit, je me prends violemment un coup de poing dans le visage.

Étourdie, je tombe à terre, dos à la fameuse porte. Dans un même mouvement, Nao s'accroupît à ma hauteur, met sa main autour de mon cou et la serre.
Je commence alors doucement à manquer d'air et malgré tous mes efforts je n'arrive pas à m'en défaire.

Je sens que mon visage devient tout rouge et que ma vision commence à virer au flou.

- Mec, tu vas finir par l'achever. Dit un homme à Nao en posant sa main sur son épaule.

Celui-ci reprend finalement ses esprits et finit par me lâcher.
J'halète et tente de reprendre un rythme cardiaque normal.

- Tu m'as faits perdre assez de temps. Grouille-toi. Fini par dire Nao.

À contre cœur je m'exécute.
Je me saisis une seconde fois de mon sac et y sors à nouveau ma machine et son petit câble.
Je le branche au boîtier.
Encore et encore des lignes de code, néanmoins il n'y a rien de compliquer dans ce système-ci.
Du pipi de chat, un gamin de 3 ans y arriverait.

J.JK | Même les monstres rêvent d'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant