Cela fait maintenant 1h50 que la fameuse annonce a retenti. On se rapproche du délai imparti de 2h pour "parier".
Il y a d'abord eu le choc. Suivi du déni. Se dire que tout cela ne peut pas réellement arrivé, qu'il s'agit seulement d'une hallucination collective, probablement due à la fatigue ou bien au stress de ne pas savoir ce qu'il s'est passé et le besoin de réponse. Refuser de croire que cet enfer est vraiment en train de se produire. Ce sentiment de flotter, de ne plus rien ressentir. Ce moment où tout le monde se dévisage, cherche à comprendre ce qu'il se passe, à déceler un soupçon de vérité sur le visage de l'autre, essaie d'assimiler l'information.
Puis vint la colère. La colère face à la situation, de se demander pourquoi encore et toujours nous? Mais aussi la culpabilité de se dire que l'on a été impuissant, que l'on a rien fait pour empêcher ça. Peut-être qu'en étant plus présent, rien de tout cela ne serait arrivé. Ou bien si on avait été plus attentif, peut-être que l'on aurait décelé des signes plus tôt et pu intervenir avant qu'il ne soit trop tard. Le pétage de plomb avec le retournement des tables, les poings dans le mur, les cris de rage.
Ensuite, ce fut le moment de la déprime. Les larmes ont commencé à affluer, les reniflements se sont fait entendre dans le silence emplissant l'école de Tokyo. Des mouchoirs ont changé de mains, des accolades et la recherche de réconfort auprès d'une autre personne. L'impression de passer par toutes les émotions: tristesse, peur, désespoir, panique ... le sentiment de ne jamais pouvoir se sortir de ce cercle infernal, ce sentiment d'oppression et de boule au ventre qui vous empêche de respirer.
Et enfin pour certains, l'acceptation. Où la réalité vous frappe brutalement et vous fait revenir au présent et reprendre vos esprits. Où vous commencez à comprendre l'ampleur de la situation et à l'accepter. Où vos neurones commencent à refonctionner et vous réfléchissez enfin à ce qu'il advient de faire. Comment vous relevez et avancer, pour trouver une solution.
Malheureusement, ce cheminement semble plus compliqué pour quelques-uns, notamment un certain fléau en proie à une rage destructrice. Mais personne ne l'arrête, sachant pertinemment qu'ils ne font pas le poids mais aussi qu'il s'agit là d'une manière pour lui d'exprimer sa peur de perdre la personne qu'il aime.
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Megumi en vadrouille
Fiksi PenggemarFan Fiction sur l'univers de Jujutsu kaisen, racontée du point de vue de Megumi Pourquoi faire un résumé, c'est tellement réducteur! Il vous suffit de lire la 1ère page pour voir si cela vous plait Histoire terminée avec 46 chapitres, et une histoi...