4. La rage de vivre

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NDA : meurtre, attouchements, sang 


Une odeur nauséabonde me remplit les narines, je tousse bruyamment pour évacuer ces effluves qui remonte dans ma gorge.

Je remarque que mes poignets sont liés et que des marques de brûlures commencent à apparaître. J'essaye d'analyser tout ce qui trouve autour de moi mais seulement la crasse et une chaise en bois se tient devant moi.

Le noir complet m'enveloppe mais plus pour très longtemps car j'entends des pas venir à moi, la porte de ce que je devine être une cabane s'ouvre et laisse entrer la lumière naturelle qui m'indique que le jour vient de se lever.

Je lève la tête en clignant des yeux pour m'y habituer quand un jet d'eau froide me tombe sur le visage et dégouline sur mon t-shirt.

- Réveille toi ma petite étrangère, on a du chemin à parcourir.

Reconnaissant immédiatement la voix de Maleko, je lui jette un regard noir et lui demande de me détacher sur-le-champ.

Il rit face à mon insolence et se contente de défaire seulement les liens de mes pieds puis de recouvrir ma tête pour me cacher l'endroit exact.

Quand nous sortons dehors la chaleur me happe et réchauffe mon corps mouillé, je n'ai même pas le temps de savourer ce soleil que je suis immédiatement projetée à l'intérieur de quelque chose.

J'arrive à deviner au bruit du moteur et de la dureté de l'endroit que je suis dans le coffre d'une voiture, le sac noir en plastique étant toujours posé sur ma tête je commence à prendre des petites respirations pour économiser mon air.

Alessandro

Depuis que je suis partie et que je me suis fais repérer je ne sais absolument pas dans quel état il est ou si il s'est fait prendre, ma poitrine se soulève à un rythme irrégulier en pensant au pire car c'est tout de même mon coéquipier.

Je ferme les yeux en me répétant le mantra de mon père pour calmer mon rythme cardiaque.

« Crois en toi et tout ira bien »

La voiture s'arrête enfin, j'estime que nous avons roulé plus de 30mn et que nous arrivons dans un endroit complètement désert car je n'entends plus aucune circulation.

La porte du coffre s'ouvre je sens qu'on m'enlève le sac de ma tête pour ensuite me jeter au sol comme une malfamée, le sable rape mon visage et je suis à nouveau éblouie par le soleil.

- Lève toi et n'essaie même pas de courir pour t'échapper.

Le bras droit de Maleko me pointe une arme sur la tempe et j'obéis instantanément.

Ça serait bête de mourir si vite

Je me relève doucement et le suis, la chaleur commence à se faire ressentir et je sens des gouttes qui perle le long de mon dos. Je toune la tête pour essayer de visualiser où je me trouve et j'aperçois au loin une église et un hangar préfabriqué.

La marche fut longue sous ce soleil tapant et quand nous arrivons aux portes de l'église, les quatre hommes de la veille se tiennent devant.

- 3 pour le prix de 2, on va partir à Las Vegas à ce rythme là. Lance l'un des hommes

Je dévisage celui-ci et balance mon pied contre le sable pour lui projeter au visage.

- Salope ! tu veux mourir maintenant c'est ça ?

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