Bolingo

CHAPITRE 38

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Ça fait peut être 45 min qu'on est ici. L'assistance nous ont répondu, il arrive dans une vingtaine de minutes.

Comment dans un bâtiment comme celui-ci, la maintenance n'est pas sur place. Il faut que Papa, renvoies cela. On doit seulement rester calme. Je me suis assis par terre pour prier.

Comment veut tu rester calme avec une meuf qui panique depuis 45 min. En plus, il commence à faire chaud.

VANILLA : J'ai peur ! J'ai peur ! Si on reste bloqué, je fais comment.

- Tétois.

VANILLA : Jaaron, je suis en panique.

- C'est Mr.Mbeba. Arrete de parler alors, reste calme.

Elle arrete de crier comme une folle. Elle s'asseoit par terre à côté de moi et poses sa tête sur mon épaule. Trop à l'aise celle-là.

- Il fait trop chaud.

J'enlève ma veste.

VANILLA : Moi, aussi, j'ai super chaud.

Elle enleve sa veste. Puis ses chaussures.

- Tu fais quoi là ?

Vanilla commence à déboutonner sa chemise.

- Remets ta chemise !

VANILLA : Jaaron, regarde moi d'abord, et dis moi si tu en as pas envie.

Elle est restée en soutien gorge. Mon Dieu, epargne moi. Cet ashawo s'approche de moi et tente un baiser. Mais j'esquive et me lève immédiatement.

- HABILLES TOI, DEPECHE ! ÇA VA PAS DANS TA TETE !

VANILLA : Ne me dis pas que tu ne veux pas.

- Au nom de Jésus !

Elle tente de me toucher mais je la repousse à chaque fois.

VANILLA : Bon passons au niveau supérieur ?

- Comment ça ?

Elle pose sa main sur la fermeture éclair de sa jupe.

- Ne fais pas ça.

VANILLA : Pourquoi pas ?

- S'il te plaît !

Je vais la baffer sinon et j'ai pas envie de faire cette bêtises.

Putain, Liyah.

VANILLA : Je sais que tu vas céder.

Je ne fais que prier dans mon cœur. Si vraiment je n'écoutais pas la voix de Dieu qui me parle, je l'aurai déjà baffé avec son visage boudinnet et son maquillage, on dirait Karaba la sorciere.

Mon Dieu aide moi !

... : Bonjour, excusez moi pour le temps d'attente !

- Dieu merci.

Les portes de m'ascenseur s'ouvre. Le gars est là. Je prends mes affaires et m'empresse de partir en remerciant le gars.

VANILLA : Tu pars comme ça, mon bébé ?

- Toi, je suis pas ton bébé, oublies qui je suis. Sinon, ma colère s'abattra sur toi.

Je pointe mon doigt sur son visage. Des filles comme ça, c'est le diable en personne. Je remercie Dieu m'a aidé à lutter contre cette sirène. Elle me fait un bisou volant.

Même l'odace, fait "hum, mais là, tu dépasses mon niveau".

Je m'empresse d'aller vite dans la voiture. Je remets ma veste bien et direction hôpital pour chercher Naya. Je regardes mon tél : 5 appels de Nana. Merde !

Sur la route, je me depeche, j'ai même grillé un feu rouge. Nana va m'en vouloir de fou.

J'arrive devant l'hôpital. Je la vois assise sur un banc, sur son téléphone. Je descends de la voiture.

Elle me voit arriver. Elle me toise bien, prends son sac et se dirige dans la voiture sans un mot.

Je me gratte me crane et la suit dans la voiture.

- Pardonnes moi ! J'étais bloqué....

NANA : Pardon, pardon. Sok'olingi na loba mabe te¹, déposes moi seulement chez moi.

¹Si tu veux pas que je te parles mal

Je me tais directement. J'ai pas envie de provoquer une dispute. Le trajet se fait donc en silence. Elle a les yeux plongés sur son téléphone à regarder des tiktoks chrétiens.

Lorsque nous arrivons, je gare la voiture devant la maison. A peine, j'ai mis le frein à main, elle voulait déjà descendre. Je la retiens par le bras. Nana me regarde de nouveau et me toise encore.

NANA : Merci pour le trajet. Maintenant, tika ngai².

²laisse moi

Je relâche la pression de mon bras pour qu'elle puisse partir. Elle claque la portière sans meme un "au revoir".

Alors, je démarre et roule jusqu'à mon hôtel.

Une fois la douche prise, j'essaye d'appeler Nana. Une fois, deux fois, cinq fois, elle répond pas.

Je décide de faire une forte prière parce que je veux que Dieu m'épargne et me pardonne à cause des tentations de cette fille.

Ça continue toujours....

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