Bolingo

CHAPITRE 42

************** BOLINGO *************

On arrive devant chez Emerys. Jaaron descend vite, à peine, il m'attend mais je cours et me mets entre la porte d'entrée et lui.

- Jaaron de moi, promets moi d'être calme.

JAARON : Je te promets rien.

- Regardes moi dans les yeux.

Il le fait. Meme moi, son regard me déstabilise

- Calme toi. Ne t'énerves pas.

JAARON : Ok.

Je me retourne et on sonne. Personne. On sonne encore.

EMERYS : Salut !

Il montre toutes ses dents. Meme moi, j'ai envie de le tarter.

JAARON : On doit parler.

EMERYS : Oula, ça à l'air sérieux. Entrez.

Nous entrons dans une maison désordonnée. Des vetements de partout, des sous vêtements de femmes qui traînent. Je cache même les yeux de Jaaron qui sourit envoyant ma réaction. Nous nous asseyons. Je tiens la main de Jaaron. Du coup, une femme sort d'une pièce et traverse le salon.

... : Bonjour !

NOUS : Bonjour !

Elle s'en va avec ses affaires dans les mains. Emerys lui fait un baiser langoureux que je pensais qu'ils allaient se manger. Que Dieu me garde !

JAARON : Frère, j'ai été patient. T'as saboté l'ascenseur, c'est ça.

Il se lève et je me lève aussi. Il ne me tient plus la main. J'ai peur de la suite.

EMERYS : De quoi tu me parles ?

JAARON : FOUS toi encore de ma gueule.

EMERYS : Eh, mec déjà tu es chez moi donc tu parles mieux. Et je sais pas de quoi tu parles.

Quel menteur ! Lukuta ya kala !

JAARON : Eh, tu connais Vanilla ?

EMERYS : Non.

JAARON : T'es sur ?

EMERYS : J'viens de te dire quoi, t'es sourd.

JAARON : Parles moi encore comme ça, c'est une droite que tu vas recevoir.

- Ehhhhh, personne va recevoir de droite. Emerys, soit franc, on sait déjà que c'est toi le fautif.

EMERYS : Ma douce, je n'ai rien avoir avec le problème de l'ascenceur.

JAARON : Depuis quand tu l'appelle ma douce ?

EMERYS : Je l'appelle comme je veux. Tu la mérites pas. Puceau !

Au moment où il a fini sa phrase, une jeune femme entre dans l'appartement.