Dans le vestiaire des gars [ En Réecriture ]

Chapitre 5 [Corrigé]

- Chérie, assis-toi. Nous devons parler.

Je pose mon sac de cours vers la fenêtre et m'assois comme ils me venaient de le demander.

- Il se passe quelque chose de grave? demandais-je. En l'occurrence, oui aujourd'hui il s'était passé quelque chose de grave mais je voyais que ce n'était pas le moment d'en parler avec eux.

- Tu te rappelles de ta grand-mère qui habite à Paris ?
Je fis un signe affirmatif.
Elle est mourante et son dernier souhait serait qu'on vienne habiter près de chez elle. Nous allons donc partir dès ce week-end. Nous ne savons pas combien de temps, elle va rester en vie. Les médecins prévoient 2 mois.

-Mais, je ne peux pas partir ! Comment je ferais pour rattraper deux mois de cours ?

- C'est là que les choses se compliquent, tu vas aller habiter chez des amis qui nous sont très proches et que nous connaissons depuis toujours mais nous te les avons jamais présentés, ils ont un fils et une fille...

Je ne leur laissais pas le temps de me donner plus d'informations. Je courus jusqu'à ma chambre et me jetai sur mon lit pour pleurer. Mes parents allaient me laisser tomber pendant deux mois et me laissaient chez des gens que je ne connaissais même pas. Pourquoi ne les avais-je jamais rencontrer si ils étaient proches de mes parents au point qu'ils me laissent chez eux pendant 2 mois. Je réfléchis quelques minutes à une quelqu'autre façon mais sans succès car déménager, quitter était impossible pour moi. Je ne voulais absolument pas arriver en cours d'année dans un autre lycée, je savais que je n'arriverais pas à m'adapter.  
Je finis par m'endormir.

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Le réveil sonna pour une énième fois. 7h20 du matin. Je mis un peu de musique pour me réveiller. Je me brossais ensuite les dents, m'habillais, me maquillais et déscendis en prenant une tartine de pain , je sortis de ma maison et courus vers le bus. Pile à l'heure, je rentrais dedans.
- Salut, ça va mieux depuis hier ?
- Oui pour le truc avec Matt, en réalité ça n'allait pas vraiment mais je prenais sur moi, j'ai pris des médocs et c'est passé mais non parce que je vais aller habiter chez des gens que je ne connais pas.
- Comment ça ?
Je lui expliquais tous ce que mes parents m'avait dit à propos de ma grand-mère.
- Hum, d'accord. Et tu sais chez qui tu vas aller ?
- Non, c'est ça le problème, j'ai pas écouté la fin de l'histoire, tellement j'étais dégoûtée de mes parents.
Nina ne répondit rien, et ne parla plus de mon histoire avec Matt, je suppose qu'elle ne savait pas vraiment quoi me dire à propos de ça.

On arriva au lycée. J'eus l'impression que l'intégralité des personnes présentent dans ce lycée me regardaient, chuchotaient et disaient des trucs sur moi.

- J'aurai tellement être à ta place hier, Matt est juste trop craquant !! Une fille se mit en face de moi. J'avais été victime d'une quasi-agression et cette fille aurait voulu être à ma place. Certes, c'était Matt Parkers et il était horriblement beau mais ça ne lui donnait absolument pas tous les droits. C'est fou comme les filles bourrées à la téléréalité pouvaient être conne. J'explosais de colère.
- Meuf, je me suis tapée une allergie et juste parce que Matt a fait semblant de s'excuser en faisant croire à tous le monde qu'il n'était pas au courant de mon allergie et en s'excusant en me faisant des soit disant "câlins" d'amitié. Tu voulais être à ma place ?

Je la pousse et continue à marcher sous l'air ahuri des autres élèves.
Ce connard de Max a balancé la vidéo sur les réseaux sociaux du coup tout le monde l'a. C'est super !?
Des filles " populaires " que je n'avais jamais cotoyé vinrent me voir.

- Chouchou, j'ai entendu ce qu'il se dit sur toi ! dit la première. Et je compatis vraiment, il n'aurait jamais du t'arriver ça. J'étais choquée, et eus envie de lui faire un calin mais lorsque je reçus une claque littéralement en pleine figure, je restais abasourdie. Mais la vie est injuste parfois et tu ne peux rien y faire chouchou.
- Ouai, elle a raison. En plus, tu ressembles à un thon ! renchérit la deuxième.
- Oui, vous avez probablement raison, je ressemble à un thon. Elles firent un sourire. Mais vous, vous ressemblez à des pots de peinture. dis-je calmement. Elle l'avait cherché.
Elles poussèrent un soupir de mécontentement . C'est fou comme l'humain peut être con parfois.
- De toute façon, on est déjà plus belles que vous !! crierent-elles en coeur les bras croisés.
- D'acc, aucun problème!! Cria Nina en partant avec moi.

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Voilà fin du chapitre 5, j'espère que ça vous plait
Il est court, je sais mais je veux laisser le suspense !!