Chapitre 24 #

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Elle est de retour... L'homme qui était devant se pousse pour voir la personne qui venait de finir ma phrase. Elle était là, devant moi avec toujours ce sourire hypocrite accroché au visage..

- Alyssa.. elle pousse un soupire. Tu es toujours obligée de tous gacher, ma belle. Elle est tellement fausse, j'ai tellement envie de l'attraper et de la foutre contre le mur pour lui arracher sa tête de poupée malheuresement l'homme m'en aurait empecher. Je ne répondis pas, elle me dégoutait et ça ne servait strictement à rien de gaspiller ma salive pour elle. Elle s'appuya contre le mur, attendant surement une réaction quelconque de ma part. Un chose était sûr, elle ne m'aurait pas !

Camille arriva dans la chambre, elle ne vit pas Cara adossé au mur, elle s'acroupit à côté de moi, passa une main sur mon épaule. Elle voulut parler, mais Cara la coupa.
- Camille, heureuse de te revoir... Je serrai les dents et me relevais. Camille se retourna.
- Cara !? L'autre sourit. L'homme de tous à l'heure me dit que j'allais bien, rien de grave et que je pouvais rentrer chez moi dès ce soir. Il me regarda, me sourit et partit. J'étais donc là avec deux filles qui aller bientôt s'entretuer si personne n'arrivait dans les prochaines minutes.

Ellipse fin de soirée.

Je me reveillais le lendemain matin, j'étais dans la chambre de Matt mais personne n'était à côté de moi, ses bras ne m'enlaçait pas comme il avait l'habitude de le faire certains matins pour me reveiller doucement ou parfois quand il voulait que l'on rigole des le matin, il me faisait des chatouilles et c'était ensuite partit pour une bonne heure de rigolade.

Mais il n'était pas là. Je me mettais en position assise sur le lit, me frottant le visage essayant de me reveiller, ma tête me faisait horriblement mal. Je mettais ma main sur mon front et me levait de ce lit tellement confortable.
Je descendis les escaliers doucement, j'avais l'impression qu'ils allaient craquer sous mon poids, et cette impression était tout à fait atroce.

- Alyssa !! Louise se tenait devant, un plat en verre à la main et un torchon surement pour l'essuyer de l'autre main. Tu vas mieux depuis hier, décidement les fêtes ne sont pas pour toi !! Non, sérieusement ? Je ne sais pas ce qui c'est passer mais Camille t'a ramené hier soir disant que tu avais eu un petit probleme... Elle posa le plat qu'elle tenait dans les mains sur le plan central de la cuisine comme si elle avait peur de le laisser tomber.
- Elle m'a ramené !? demandais-je perplexe.
- Oui, elle te portait sur ses épaules, tu t'étais endormie et elle a dit que tu avais fait une connerie. Elle mima des guillements avec ses mains en disant le mot : connerie. Je n'ai pas insisté pour avoir les détails. Un sourire était accroché sur ses lèvres. Je me suis dit que tu me dirais toi même. Elle lacha un petit rire, je la regardais, son sourire disparu assez vite. Elle se retourna, replonga ses mains dans l'évier et continua de prendre la vaisselle pour l'essuyer.

Je regardai l'heure et vit qu'il était 14 heure. Les cours reprennent demain, on sera mardi, cela fait un petit bout de temps que je ne suis pas allée au lycée. Deces de mes parents, accident à la fête de Max... Il fallait que je rattrape tous les cours que j'avais manqué et cela m'angoisser déjà rien que d'y penser. Et puis cette fête là, hier soir, celle où j'avais vu Cara, je ne me rappelais plus si ce qui s'était déroulé était un rêve ou non. Je ne me rappelais plus non plus ce qui s'était déroulé juste avant que Camille me ramene ici, dans cette maison qui n'est même pas la mienne. Mes parents, si ils étaient là, me diraient de ne pas m'inquieter que tous aller finir par s'arranger. Et que tout ce qui m'agaçaient finirait par disparaitre. Mes parents...
- Alyssa, prends quelque chose et ferme la porte du frigo, il va dégeler. Je revenais à la réalité, je n'avais meme pas remarquer que j'avais ouvert le frigo.
- Je.. je suis désolé, j'étais dans la lune. Je refermais le frigo sans rien prendre et essayait de changer de conversation. Matt n'est pas là ?.
- Non. Elle me répondit par un simple " Non ", je decidais ne pas faire de reflexion et montait en haut.
Je m'habillais d'un tee-shirt ample et d'un jean. Tenue très simple, je décidais ensuite de mettre de la musique. Je pris mon téléphone, et fis défiler ma playlist devant mes yeux. Je choisis la seule musique qui arrivait à me transporter dans les moments comme celui que je vivais à present. The hills. Je m'allongeais sur le lit, les écouteurs dans les oreilles et je pensais. Mes yeux fermés, je pensais, à toute sorte de choses.

La porte s'ouvrit dans un fracas,
- Salut ! J'étais choqué par sa brutalité, il m'avait dit 'Salut' d'un ton froid. Je ne savais pas quoi répondre. Il balança son sac à travers sa chambre. Je mis ma musique sur pause. Et j'attendis qu'il ressorte de la salle de bain dans laquelle, il s'était enfermé. J'attendis encore quelques minutes puis je déposais mon téléphone sur la table de chevet, enlevais les écouteurs de mes oreilles et me levais. J'ouvrais la porte de la salle de bain qui comme j'aurai pu le croire n'était pas fermé à clef.

Il était assis contre le rebord de sa baignoire, sa tête dans ses mains. Je m'asseyais à côté de lui comme une gamine de cinq ans près à réconforter son meilleur ami avec lequel elle venait de se disputer.
- Pourquoi ? Il releva sa tête vers moi, aucune trace de rigolade ni même de tristesse sur son visage. Il ne pleurait pas et il n'avait pas pleurer, son expression de visage était comme celle d'un homme d'une quarantaine d'année, que la vie avait usé et que maintenant la société rejetait. Un homme qui n'était pas dans les normes, un homme qui était différent. Non, en fait, il était tout simplement sérieux.
- Pourquoi, quoi ? lachais-je dans un demi-rire confus.
- Pourquoi tu reviens toujours vers moi ? Pourquoi tu es si gentille avec moi alors que je n'ai jamais rien fait pour que tu le sois ? Pourquoi malgrès les problèmes, tu arrives toujours à sortir ta tête de l'eau ? Pourquoi tu souris tout le temps ? Pourquoi tu n'as jamais pété un cable ? Comment tu fais pour supporter tous ça ? Pourquoi !? Pourquoi t'es comme ça ? Je l'écoutais mais la seule question qui restait dans mon esprit était " Pourquoi tu n'as jamais péte un cable ? "
- J'ai déjà pété un cable, comme tu le dis, le son de ma voix montait, hier même, mais tu étais déjà partie. Je m'énervais et d'un coup, je me levais, sortais de la salle de bain, en n'oubliant pas de claquer la porte au passage.

Je descendis les escaliers quatre à quatre, manquant de peu de tomber et de me fracasser la tête contre le sol au passage.
- Aly ?! Louise devait avoir entendu notre mini-dispute. Reviens avant 19 heure, on a des invités ce soir !Effectivement, j'allais sortir Je me calmais.
- A bon ? Qui donc ??
- Les Grayson.. Des amis que n'avons pas vu depuis un bout de temps et qui sont revenues en ville, il y a peu.
- Maman ! T'es serieuse !? Les Grayson !! Je me retournais et vit Matt, il serrait les poings. J'essayais de mettre mon cerveau en route pour me rappeler quel était la personne qui avait ce nom de famille. Je me rappelle avoir eu dans ma classe en 4ème, une fille du nom de Grayson. Mais bien sûr, comment j'avais pu l'oublier, " revenues en ville, il y a peu "..
- Quoi ce ne sont pas tes amis ?? demanda Louise d'un ton trop calme pour ce genre de situation.
- Franchement Cara et Julien Grayson, Julien le gars qui courent derrière toutes les filles qu'ils trouvent jolies et à qui il fait un coup batard après !! Il me regarda en disant cela.
- Quoi !? Le Julien d'hier ! Celui avec qui je suis restée après et qui m'a fait... mon ton se baissait, je comprenais petit à petit tout ce qui m'était arrivé hier soir, un coup batard. Effectivement.
- Oui, c'était lui et c'est pour ça que je ne voulais pas qu'il t'approche ! Si Julien est là, c'est que Cara est forcement là aussi !! Des jumeaux, des putains de jumeaux inséparables qui ont fait les 400 coups ensemble. Je n'ai même pas eu besoin de la voir, dès que j'ai vu Julien hier à la fête, je savais qu'elle était là. La mère de Matt le coupa et reprit la parole.
- Peu importe, ils viendront quand meme. Vous avez 3 heures avant qu'ils arrivent ! Et elle repartit dans le salon. Je n'avais plus envie de sortir, je remontais les escaliers, passais devant Matt, rentrais dans la chambre, m'allongeant sur le lit, enfouissant ma tête dans les coussins.
Cara ne prévoyait rien de bon, mais cela remontait à plusieurs années maintenant. Esperons qu'elle se soit transformer en gentille fée.
- Pourquoi ? Je souris malgrès moi en entandant cela.

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Voilà, chapitre 24 assez gros de 1521 mots, j'espere qu'il va vous plaire. Excusez moi du temps que je mets à publier un chapitre mais malgrès le fait que ce soit les vacances, j'ai quand même peu de temps ou je peux écrire.
Bisous ♡♥♡♥
Publié,le 26 octobre 2015.

Photo en multimédia de Cara Grayson ( Nina Dobrev ) et Julien Grayson ( Grayson Dolan )

Dans le vestiaire des gars [ En Réecriture ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant