Vuk, président des King Of Chaos, et déjà papa d'un petit garçon en recherche de figure maternelle, rencontre Sara la fille de son parrain Floki, disparue depuis 18 ans.
Effrayée et traumatisée, le biker va tout faire pour l'aider à aller mieux. Mai...
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8 mai 2019 - QG des KingsOfChaos, NewYork - 16H30
Est-ce à cause de moi ? J'en suis persuadé.
Les hommes sortent de La Chapelle, les visages fermés. Je m'approche de celle-ci avec le petit blond, qui veut voir son père et surprend, malgré moi une discussion entre Duke et Vuk.
- Duke : Et je peux savoir pourquoi ? Il s'agit de ma fille, j'ai le droit de participer aux festivités !
Je ne sais pas quel est le sujet, mais l'intonation de la voix est très grave. Joakim a préparé une fête pour Judy ?
- Vuk : Festivités ? T'as cru que c'était une cérémonie ou quoi ?
Ah bah non, raté.
- Duke : Cela le sera dans mon cerveau et dans ma tête quand je le verrai agoniser devant moi.
- Vuk : Tu ne participeras pas ! Tu es émotionnellement impliqué, ça pourrait te faire péter un plomb !
- Duke : Et toi alors ? Tu n'es pas impliqué alors que ça concerne Sara aussi ?
Qu'est-ce que je viens faire là-dedans ? Il n'est pas impliqué du tout, je suis la seule responsable.
- Vuk : Je suis le président ! C'est de mon devoir que de venger mes hommes, leurs familles ou la mienne !
- Duke : Je te préviens Vuk, je veux ses couilles et sa petite bite de pédophile devant mes yeux, décrochées de son corps.
L'image me monte au cerveau, et elle n'est pas agréable du tout. Des pas se rapprochent, et le biker se retrouve devant moi, je deviens blême, sachant que sa fille est dans cet état par ma faute.
Il me lance un petit sourire et déguerpit aussitôt. Bon, ça aurait pu être pire. Vu sa carrure, je pense que je ne serais plus debout.
Je pose Teodor par terre, et il rejoint en courant l'intérieur de la pièce, je le suis plus lentement.
- Vuk : Viens Sara, avance.
J'écoute ses paroles, et m'assois juste à côté de lui. Il prend son fils sur ses genoux, et caresse doucement ses boucles dorées.
- Vuk : Bon, j'ai annoncé ce que tu m'as dit pendant la messe, sans les détails bien évidemment et...
- Et ?
- Vuk : On peut dire que mon père et le tient sont, comment dire, très remontés.
- AAAAAAHHHH
Étonnés, on sursaute avant que Joakim ne descende précipitamment les marches.
Son fils ne semble pas du tout effrayé, il rigole même en continuant de jouer avec mes cheveux.
- Vuk : Qu'est-ce qui se passe Guilty ?
- Guilty : Y'a une araignée, là ! Là ! Elle se lèche les babines ! NOON, elle a disparu, on doit chasser l'araignée ! Elle est peut-être pendue au-dessus de nos têtes, accrochées au fil qui sort de ses fesses... Je l'entends... Je l'entends construire sa maison, son repère collant qui coince les innocents et les conduits vers la mort... Et elle fait ça, avec... Avec son cul.
Son regard se balade partout et il commence à se gratter. Il roule un journal et commence à taper sur sa main de façon exagérée.
- Guilty : si vous la trouvez... Voilà comment il faut taper, pour bien l'aplatir comme une crêpe cette pute.
Je me laisse entraîner dans l'arrière du bar par Joakim, il ferme l'entrée, et attrape mes joues de ses mains pour mieux poser ses lèvres sur les miennes.
Oh bon dieu, c'est la deuxième fois qu'il fait ça. Et comme la première fois, je frissonne et ressens une boule dans mon ventre.
Prise d'un excès de confiance, je me colle à lui, mais ça ne dure pas quand je sens quelque chose contre mon ventre.
Je sais ce que c'est, quand j'étais chez ma mère ça arrivait tout le temps quand les hommes venaient me forcer à faire des câlins.
La seule idée qui me traverse la tête : la fuite. Comme d'habitude. Je me réfugie dans la cuisine et m'adosse à la porte en amenant mes mains tremblantes à ma bouche.
- Venaelle : Sara ?
Oh non, pourquoi elles sont toujours dans la cuisine ? Maintenant, je vais avoir le droit à un interrogatoire. Adri est en train de cuisiner, je vais lui proposer de l'aide, ça détournera peut-être l'attention de ma personne.
Je m'avance me laver les mains et me tourne prendre la serviette de cuisine mais les 3 paire de yeux me perturbent.
- Daisy : Tu es toute bizarre, t'as peur des araignées toi aussi ?
- N-non, je suis juste...fatiguée...
- Adriadna : Tu mens très mal.
Bon bah super. La prochaine fois, je fuirai dans la salle de bain, c'était plus sûr que cet endroit toujours rempli de personnes. J'aurais dû le savoir, mais le stresse nous fais faire des choses incontrôlées.
- Adriadna : Je ne sais pas pourquoi je suis persuadée que c'est de la faute de mon fils.
Mon haussement des sourcils combinés à un petit hochement de tête lui confirme.
- Daisy : Ouais, ce n'est pas étonnant quoi.
- Venaelle : Tu parles alors que tu sors avec Moji, le mec le plus maladroit du monde. Ah, bah, quand on parle du loup...
Le précédemment nommé entre et fond sur les lèvres de sa petite amie. Elle finit très rapidement accrochée à sa taille avec ses jambes, puis les deux sortent quand Daisy commence à pousser des petits bruits.
- Ah... Mais pourquoi ils sont partis en faisant ce genre de choses ?
- Smoke : Bah, ils vont baiser.
Je sursaute, il est arrivé quand ? Et pour quelle raison les deux s'infligeraient ça ?
- Mais pourquoi ? Daisy a fait une bêtise ? Il faut aller l'aider, elle va avoir très mal !
- Venaelle : Mais ce n'est pas une punition. Ça fait du bien de faire l'amour !
Faire l'amour et baiser, c'est la même chose ? Parce que textuellement, faire l'amour, c'est démontrer l'affection et l'adoration, tout le contraire de la punition qui est infligée quand on baise.
Mon parrain se fait sortir à coup de cuillère en bois et moi, je sens que je vais avoir une discussion intéressante.
- Adriadna : Tu sais, tu ne dois pas te focaliser sur ce que ces connards t'ont fait, ne t'inquiète pas Vuk ne nous a pas donné de détails, on connaît juste les grandes lignes.
Donc tout le monde est au courant de ma vie quoi ? C'est la grosse honte. Au point ou j'en suis, autant profité de ce moment gênant pour essayer de me rassurer.
- Tout à l'heure, Joakim m'a embrassé comme ce matin, mais cette fois-ci, il... Il était gonflé en bas.
- Venaelle : C'est tout à fait normal, il était excité.
- Oui, mais ça fais mal ce qui se passe après ça.
- Adriadna : Mais non, pas du tout ! Le sexe, c'est magnifique, plaisant...C'est incroyable quand c'est fait avec respect, et si tu stresses trop, parles-en à mon fils quand ça recommencera.
