Vuk, président des King Of Chaos, et déjà papa d'un petit garçon en recherche de figure maternelle, rencontre Sara la fille de son parrain Floki, disparue depuis 18 ans.
Effrayée et traumatisée, le biker va tout faire pour l'aider à aller mieux. Mai...
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3 mars 2020 - Hôpital, NewYork - 10H05
J'entre en trombe dans la salle d'attente, où Floki et Teodor patientent déjà. À peine ai-je franchi le seuil que mon fils, m'ayant repéré, se précipite dans mes bras.
— Papa ! Maman a fait pipi sur le sol de la maison pendant que tu étais au travail, me confie-t-il d'une petite voix en mettant sa main devant sa bouche, comme pour souligner son étonnement.
Je ne peux m'empêcher de sourire devant son innocence, avant de l'envoyer retrouver son grand-père, qui attend un peu plus loin. Je me dirige ensuite vers l'accueil pour signaler mon arrivée. Après un bref échange avec l'infirmière, on m'escorte directement vers la chambre de Sara.
Quand j'entre dans la chambre, la première chose que j'entends est la respiration lourde de Sara, entrecoupée par des souffles courts et rapides. Elle est allongée sur le lit, les yeux fermés, concentrée sur la douleur des contractions qui semblent de plus en plus rapprochées. Chaque respiration semble être un effort immense, et son visage est marqué par la fatigue et la tension. Je sais que le moment approche, que notre bébé ne tardera plus à faire son entrée dans ce monde.
Sans hésiter, je m'approche d'elle et prends sa main, cherchant à lui apporter un peu de réconfort. Mais à peine nos doigts se touchent que je sens une pression incroyable sur ma main. Sara la serre avec une force que je n'aurais jamais soupçonnée. La douleur qu'elle doit endurer pour serrer ainsi est presque palpable.
— Je suis ouverte à sept, murmure-t-elle entre deux respirations, sa voix légèrement tremblante. Logiquement, ça ne devrait plus tarder.
Je hoche la tête en silence, incapable de trouver les mots. Tout ce que je veux, c'est être là pour elle, la soutenir comme je peux, même si je me sens terriblement impuissant. Je m'assois à ses côtés, gardant sa main dans la mienne, et je commence à lui caresser doucement les cheveux. Je veux qu'elle sache que je suis là, que je partage ce moment avec elle.
Mes yeux glissent alors vers son ventre arrondi, qui se soulève et s'abaisse avec chaque contraction. Ce ventre que nous avons observé grandir mois après mois, qui a abrité notre enfant pendant tout ce temps. Nous avons tant attendu cet instant, tant rêvé de ce moment où nous pourrions enfin rencontrer notre bébé. Mais maintenant que nous y sommes, la réalité de l'accouchement est bien plus intense que tout ce que j'avais imaginé.
Je sens une vague d'émotion monter en moi. De la joie, de l'angoisse, et surtout un amour immense pour Sara, qui endure tout cela avec une force incroyable. Alors que les minutes s'écoulent, je continue de lui murmurer des mots rassurants, tout en caressant ses cheveux. Nous sommes si proches du but, et bientôt, notre vie va changer à jamais.
Je retire enfin mon cuir, que je gardais jusqu'ici par habitude, et le dépose sur une chaise. Il fait chaud dans la chambre, et la tension me donne des sueurs froides. En restant simplement en sweat, je me sens plus à l'aise, plus prêt à vivre ce moment avec Sara. Je retourne à son chevet, lui tenant la main alors que nous attendons la suite des événements.
