𝟷𝟾 - осамнаест

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PDV VUK

30 juin 2019 - QG des KingsOfChaos, NewYork - 15H00

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30 juin 2019 - QG des KingsOfChaos, NewYork - 15H00

Tous les regards sont sur elle. Elle avance et l'air de "Smoke on the Water" retentit dans l'enceinte et accompagne ses pas.

Il y a toujours cette petite étincelle.

Et en plus, elle est bonne.

Je sais, ce n'est pas correct comme phrase, mais putain, c'est la pure vérité. Elle est bandante.

Elle entre dans l'eau avec Teodor qui s'amuse à agiter exagérément ses jambes. Comme d'habitude, il est très à l'aise dans la piscine.

Je ne peux pas rester là. Impossible. J'ai envie de la bouffer.

- Fast : Ok, ok... Prends ça.

Je redirige mon attention à lui, qui me tend un coussin en désignant mon entre-jambe, levée encore une fois pour sa rousse.

Fuir attendra.

- Deep : Elle ne doit plus te faire la gueule, vue comment elle te mate.

- Ferme-la. Ça n'arrange rien de savoir ça, c'est encore pire !

Bien évidemment, ça me fait plaisir. Mais ça me fait bander également.

Putain, je suis fou d'elle.

- Rider : Mais agit ! Fait quelque chose ! Bouge-toi le cul. T'attends quoi ? Qu'elle trouve quelqu'un d'autre ?

- Mais réfléchissez ! Je ne vais pas la faire régulière alors qu'on n'est pas ensemble !

Mon sergent d'armes soupire fortement en retirant ses lunettes. Ok, je sens la remontrance arrivée. Ce gars a tellement pas de respect pour la hiérarchie.

- Demon : Cas n°1 : tes parents, Cas n°2 : mes parents, Cas n°3 : NOS PARENTS À TOUS ! Alors arrête de nous faire chier Vuk et appelle le cordonnier sranje ! (bordel de merde)

- Duke : Le psychopathe a raison, nos ancêtres n'attendaient pas, c'était rencontre, baise et enfants 9 mois plus tard. Tu crois que j'ai attendu 2 ans pour avoir ma Judy ? En un soir, ça a été plié. Et heureusement, sinon à ce jour, je n'aurai aucun souvenir de ma défunte femme.

Ils ont raison. Totalement. Je dois appeler demain matin. En attendant, je vais aller me distraire en cuisinant comme je l'avais prévu avant de bander comme un taureau.

Je remets un pantalon et me lave les mains.

Je commence par les Burek, une sorte de pâte fourrée à la fêta avec des pommes de terre, des légumes et de la viande haché. Un délice.

Des bruits m'empêche de continuer, en me tournant je vois Sara dans mon peignoir en satin bleu marine.

- Tu veux m'aider ?

- Sara : Oh euh... Oui oui, j'adorerais.

J'enchaîne sur des Pljeskavica, un burger épicé façon serbe qui mêle agneau, boeuf, porc et oignon cru le tout dans un pain pita. Ce ne serait pas sain de faire des frites avec ça, je renonce donc à ma première idée pour me pencher sur une salade verte banale sur les conseils de la rouquine.

Puis en deuxième plat, je fais un Pasulj prebranac, un gratin de haricots blancs accommodé avec de la poudre de paprika, des gousses d'ail et des oignons. Un bonheur absolu. C'est comme une sorte de cassoulet serbe. Toujours sous l'œil curieux de Sara. Ça me plaît de lui apprendre des choses.

Ma partie préférée : les desserts. En premier, une torta cokolada, une tourte au chocolat, entouré de noix moulues. J'y ajoute mon péché mignon, de la liqueur de cerise.

Et pour finir, des krofne, des gros beignets bien gras, mais délicieux. Le régime attendra.

Au moment de faire frire les beignets, la rousse prend les choses en main pendant que je pose mes mains sur ses hanches. Elle s'en sort très bien, même si mes gestes la déstabilisent.

Une conversation s'annonce, et cette fois-ci, je ne fuirai pas.

Je saupoudre la pâte cuite avec du sucre glace puis le range dans les étagères. Ses bras m'entourent et sa tête se pose sur mon dos. Je suis tellement choqué que je ne bouge pas.

- Sara : J'adore tes tatouages.

Elle les dessine du bout des doigts jusqu'à ce que Teodor nous rejoigne, ce qui la pousse et s'éloigner.

Où est passée ma Sara ? Timide et pudique.

- Teodor : Mama, miam miam !

Un coup d'œil à l'horloge est suffisant pour que je me rende compte de l'heure. On a passé pratiquement 5 heures en cuisine.

- Sara : Tu m'aides à mettre la table mon loup ? Les fourchettes ça devrait être faisable pour un grand garçon de 2 ans comme toi.

Je regarde la scène, attendri, complètement heureux que mon fils considère ma future régulière comme la mère qu'il n'a jamais eu. En plus, je vois bien que ça lui fait énormément de bien.

- Shooter : T'as l'air d'un gros débile amoureux.

- Peut-être parce que je suis un gros débile amoureux.

Il ne s'y attendait pas. Eh oui monsieur, je prends les choses en main. Je n'ai plus de temps à perdre, cette femme est à moi.

- Tu remercieras Rider, Demon et Duke qui m'ont brusqué pour que j'agisse.

- Shooter : Sois romantique, je l'ai entendu dire à Eagle qu'elle aimerait bien que ça soit comme dans les films.

Je profiterai qu'elle donne le biberon du soir à Teo pour faire une petite ambiance sympa. Des pétales, des bougies. Je pense que c'est suffisant ?

Je chope le bras de la femme enceinte et elle lève instantanément les yeux au ciel.

- Venaelle : Oui, c'est bon. Je vais manger proprement.

- Alors oui, merci. Mais ce n'était pas pour ça. Il te reste des pétales et des trucs de romantique ?

Elle fronce les sourcils avant de s'illuminer comme un sapin de Noël. Oh non, je ne veux pas réveiller la pipelette.

Surtout, maintenant qu'elle porte un mioche, elle est shootée aux œstrogènes et son temps de parole est décuplé.

- Venaelle : Il me reste des rouges, bleues vertes et blanches. J'ai plein de bougies, pleine de formes différentes. Elles sont dans la buanderie.

- D'accord merci.

Elle me tend son pouce en l'air avant de rejoindre son biker qui la regarde comme la 8e merveille du monde.

Mon regard s'attarde sur Sara qui fait manger son Burek à notre fils.

Notre fils, ouais.

Je vais faire d'elle une reine, elle n'est pas prête.

𝑲𝒊𝒏𝒈 𝒐𝙛 𝑪𝒉𝒂𝙤𝙨 - |𝙑𝒖𝙠 | TERMINÉE |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant