Dépendance

Chapitre 14

Logan

- Tu n'es pas ma fille, Freya. Tu n'es qu'un monstre ! Aboie Monsieur Walker.

- Père, vous me brisez le cœur. Arrêtez, je vais pleurer. Ricane la brune.

Elle tire sans une once de pitié. Le sang de son père lui gicle dessus, imbibant ses vêtements. Une fois encore, Freya rigole. En remettant le cran de sûreté, je m'approche d'elle.

- Je vais te faire ta fête en arrivant au club, ma beauté.

- J'ai hâte, mon chéri.

Je l'attrape par les hanches et la rapproche de mon torse. Freya sourit et prend mes lèvres d'assaut en passant ses bras autour de mon cou pour accentuer notre baiser.

- Allez, on se casse. Annonce Matthew. Avec le bordel que nous avons foutu, je suis étonné que les flics ne soient toujours pas arrivés !

La brune recule à contrecœur et se dirige vers mon véhicule.

***

- Est-ce que tu peux m'accompagner chez moi, s'il te plaît ? J'aimerais récupérer des vêtements propres. Sourit-elle.

- On récupère toutes tes affaires, tu viens vivre chez moi.

Freya sourit et tourne la tête pour plonger son regard dans le mien.

- Nous pouvons récupérer les tiennes et tu viens vivre avec moi au manoir.

En acceptant, je fais signe aux frères Harris de quitter le véhicule. Ils sortent sans un mot et pénètrent dans le club qui appartient aux membres des Bloody Reapers. Je remets le contact de mon véhicule et m'engage sur la nationale en prenant le chemin pour rentrer chez moi.

- Je vais récupérer mes affaires, ma beauté.

Sans lâcher la route des yeux, je pose ma main libre sur sa cuisse et la remonte lentement jusqu'à son entrejambe. Mon index glisse délicatement sur son sexe humide. Un soupire d'aise franchit ses lèvres et je reste surpris en constatant qu'elle ne porte rien sous sa robe.

- Logan.. Gémit-elle. Reste concentré sur la route.

- Redis-le. Je veux t'entendre gémir mon prénom, ma beauté.

Elle est tellement mouillée que j'introduis facilement deux doigts dans son vagin. Un énième gémissement quitte sa bouche et j'accélère le mouvement de mes doigts en elle. Je m'arrête en me garant devant chez moi.

- Pfff, on vient d'arriver. Reste ici, je fais vite.

En soufflant un bon coup, j'essaie de réduire la tension sexuelle qui est monté d'un cran en moi. Mes yeux se ferment et je pense à quelque chose d'ignoble pour que mon érection disparaisse. Je finis par courir jusqu'à mon appartement et récupère des affaires de rechanges. Je vérifie une dernière fois que j'ai le plus important en ma possession. Au pas de course, je rejoins la voiture.

- Nous pouvons aller chez toi, ma beauté.

Sur la route, la brune me donne son adresse. Tandis que je pose ma main sur sa cuisse en souriant. Elle me prend de court lorsque sa main vient se poser sur la mienne et entrelacer nos doigts.