Chapitre 9

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Logan


Sans lâcher la rousse des yeux, je retire ma veste et la pose négligemment sur le fauteuil derrière moi. En retroussant les manches de ma chemise, j'avance vers la prostituée qui me fixe sans dire un mot.

En l'examinant des pieds à la tête, je pose mes mains sur son petit corps sans défense. Je la déshabille entièrement et recule pour mieux l'observer. Elle ne porte aucun micro, aucun bijou. Nous ne sommes pas sur écoute, c'est déjà un très bon début. Minutieusement, je la scrute à la recherche d'une cicatrice.

Matthew est très attentif. Tout comme moi, il vérifie qu'elle ne représente aucune menace pour nos affaires. L'un des larbins m'apporte le détecteur de sécurité. Celui que nous utilisons pour être sûrs qu'aucune puce ne se trouve dans l'organisme de nos employés.

La rousse lève les bras et me laisse faire mon boulot. RAS, cette femme n'est pas une menace.

- Prouve-nous ta loyauté. Dis-je, froidement en sortant mon arme. Si ce que tu fais me conviens, tu auras la vie sauve. Dans le cas contraire, je te fais sauter la cervelle. Finis-je, en collant le canon contre sa tempe.

Un voile de panique traverse ses iris marrons. Son corps tressaute à cause de l'arme pointée sur elle. Et le froid que le canon dégage n'arrange en rien la situation. La rousse est nerveuse. Son souffle s'accélère, lorsque je presse davantage le flingue sur elle.

- Tic, tac, l'heure tourne. Soufflais-je entre mes dents.

La brune derrière moi, sourit devant cette scène. Elle attrape un verre de vodka sur la table basse et se vautre complètement dans le fauteuil. Tandis que Matthew commence à s'impatienter. La prostituée n'effectue aucun geste, et je me retourne pour avoir les directives de mon leader quant à cette femme. En conservant son éternel air refrogné, mon supérieur me fait signe de l'abattre.

J'appuie sur la gâchette. La balle quitte aussitôt le canon dans un bruit sourd. Le sang gicle et le corps s'écroule sur le sol, dégueulassant le carrelage de ce liquide écarlate. Freya part dans un fou rire incontrôlable, tapant des mains tant ce spectacle l'a amusée.

- Je ne pensais pas que voir du sang allait la réjouir. Commente Matthew, en rigolant avec elle.

Ils rigolent ensemble. Le blond lui sert un verre de vodka qu'elle descend cul sec.

- Vous nous excusez, nous avons des choses à finir elle et moi. Annonçais-je.

J'attrape la bouteille de vodka. Et pour qu'elle me suive, je saisis la main de Freya.

Nous quittons la pièce principale du club, afin de nous rendre dans l'ascenseur. J'appuie sur le bouton pour appeler la cage métallique. Celle-ci ne met pas longtemps à arriver et à ouvrir ses portes. Dès qu'elle se referme derrière nous, la jeune femme se met à genoux devant moi et plonge son regard dans le mien. Ses mains manucurées prennent d'assaut la braguette de mon pantalon. Et sans rompre le contact visuel, elle me le baisse pour libérer mon sexe.

Elle exerce une légère pression dessus, puis commence lentement les mouvements de va-et-vient sur ma verge. Rapidement, ses mains laissent place à sa bouche. Un gémissement incontrôlable m'échappe et je la sens sourire contre moi. Freya me fait une fellation et bordel que c'est bon. Elle applique un maximum de salive, pour me procurer le plus de sensations possible. Je place l'une de mes mains à l'arrière de sa tête et lui indique le rythme à suivre. De l'autre, je me tiens à la barre métallique se trouvant derrière moi pour me stabiliser autant que possible.

J'empoigne fermement ses cheveux et bouge lentement le bassin pour l'obliger à me prendre un peu plus dans sa bouche.

Les portes sont sur le point de s'ouvrir. Freya passe son pouce sur le coin de sa bouche. Elle m'observe en souriant, tandis que je range ma masculinité dans mon pantalon. Son piercing à la langue attire automatiquement mon attention, et je me fais violence pour ne pas prendre d'assaut ses lèvres alléchantes.

Elle me rend fou. La jeune femme me fait perdre le peu de lucidité qu'il me reste. Agissant comme une drogue puissante sur moi. Mon corps réagit à son contact, à sa voix douce. Je l'ai dans la peau.

Nous quittons l'ascenseur et marchons jusqu'à la chambre au fond du couloir. Sans perdre de temps, j'ouvre la porte. Elle se précipite à l'intérieur, se déshabille et m'attend sagement sur le lit. Freya presse ses cuisses entre elles pour calmer les palpitations dans son clitoris douloureusement gonflé.

J'envoie valser mes fringues sur le sol et me dépêche de la rejoindre. En la regardant droit dans les yeux, j'écarte ses jambes et me place correctement pour venir titiller sa féminité avec ma langue. Elle se cambre automatiquement. Toujours en léchant son sexe humide, je place sa jambe droite sur mon épaule et m'active à lui donner autant de plaisir que possible. Un nouveau gémissement quitte ses lèvres pulpeuses, tandis que je fais bouger mon muscle rose sur son sexe humide.

Freya glisse ses doigts dans mes cheveux, m'arrachant un frisson de bien-être. Puis tire légèrement dessus en gémissant mon prénom. J'esquisse un sourire et continue de la torturer avec ma langue. Elle ondule le bassin contre ma bouche en poussant un énième cri de plaisir.

Bon sang, ce qu'elle m'excite. Je me contrôle autant que possible pour ne pas lui sauter dessus et la prendre violemment. Évidemment, c'est à cet instant que mon cerveau se déconnecte. Préférant laisser les commandes à mon sexe douloureux. La luxure m'envahit, mes désirs sexuels parlent à ma place. Et les gémissements de la brune n'arrangent pas la situation.

La jeune femme m'attire contre elle, m'embrassant avec fougue. Ses mains caressent délicatement mon dos, ce qui contraste avec ce baiser passionné. Je place mes mains de part et d'autre de sa tête, la surplombant de toute ma hauteur. Je lui souris une nouvelle fois et glisse ma langue dans sa bouche pour qu'elle rejoigne sa jumelle.

Sans rompre le baiser, je soulève à peine mon bassin pour qu'elle place ma verge correctement devant l'entrée de son vagin. Et d'un gros coup sec, je m'introduis en elle. Ses ongles se plantent dans mon dos, et je grogne tant j'aime ça. Freya mord ma clavicule et je donne un autre coup sec pour seule réponse.

- Ne te retiens pas. Laisse-moi t'entendre, beauté.

Sa voix résonne dans la pièce, gémissant un peu plus fort à chaque passage en elle. Mon sexe la remplit à la perfection. J'aime cette sensation. Celle d'une douce chaleur englobant mon érection.

Je la retourne brusquement, l'obligeant à se mettre à quatre pattes devant moi. Et pose ensuite, le plat de ma main sur le bas de son dos pour la cambrer. Elle s'agrippe aux draps et je la pénètre une nouvelle fois. Freya trouve rapidement une bonne stabilité et place ses poignets à la naissance de ses fesses. Je les attrape et bourrine aussi vite que possible en elle.

- Bordeeel Logan. Gémit-elle.

Une vague de puissants orgasmes s'empare d'elle. Malgré tout, je continue de donner des coups de reins. Cela devient brutal, violent. Bordel, j'aime le sexe. J'adore ce que je ressens à chaque passage. Sentir mon sexe frotter ses parois vaginales. Ma délivrance est enfin là. Pris de légers spasmes, je me déverse en elle. Freya se laisse tomber sur le lit, à bout de force. Et je m'écroule à ses côtés.

Morphée nous attire rapidement dans ses bras.

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