Chapitre 8

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Logan

Nous quittons simultanément la salle qui renferme la mort. Peu de temps après, nous sommes encerclés par plusieurs hommes, tous armés jusqu'aux dents. Freya s'avance, un sourire de satisfaction étire ses lèvres. Apprendre que cette femme, celle qui me fait perdre tous mes moyens, est une tueuse professionnelle me comble d'un immense bonheur. Je sais enfin qui elle est, et ça m'excite encore plus.

Finalement, nous ne sommes pas si différents que ça.

La brune ouvre les hostilités, en tirant sur les deux hommes se trouvant à quelques centimètres de nous. Quand ses émeraudes se posent sur la mare de sang, enveloppant les corps, son sourire s'agrandit. Mettant beaucoup trop de temps à recharger son arme, je tire en rafale pour l'empêcher de mourir ici. Finalement, elle attrape une dague accrochée sur le haut de sa cuisse gauche, et la lance suffisamment fort sur sa nouvelle victime, qui tombe morte sur le sol, la tête transpercée par l'arme de ma coéquipière.

Nous sommes coordonnés dans nos mouvements, ne laissant rien au hasard, aucune ouverture. Du sang gicle sur nous, à mesure que le carnage a lieu. Freya rigole comme une psychopathe, en tuant encore et encore. Comment cette femme peut-elle être la même que celle de l'autre soir ? Lorsqu'elle se place face à moi, elle glisse sa main dans la poche intérieure de ma veste et en sort mon pochon d'extasy.

Elle en avale trois d'un coup, et remet mes gélules au chaud dans ma veste. Ses yeux s'agrandissent et ses pupilles se dilatent. Freya garde fermement son arme à la main, et rigole en constatant les morts que nous avons causées. Elle est en extase.

- Qui êtes-vous ? Demande un homme d'une quarantaine d'années.

- C'est à toi de voir qui nous sommes. Répond Freya avec nonchalance. Tu ne resteras pas en vie longtemps de toute façon.

- Vous avez t..

Plus qu'assez de l'entendre parler, je lui tire une balle en pleine tête. Lui, s'écroule au sol dans un fracas assourdissant. Elle sautille comme une enfant en tapant des mains, amusée de la situation.

- C'est déjà fini ?

- Oui, beauté. Tu les as tous tués.

- Nul ! Je voulais encore tuer des gens.

La jeune femme boude telle une gamine, en rangeant toutes ses armes. Marmonnant des choses inaudibles. Et tapant volontairement du pied.

- Je suis content d'avoir mené à bien cette mission à tes côtés. Dis-je, sans rompre le contact visuel. Mais dans l'immédiat, j'ai quelque chose de plus intéressant et divertissant en tête.

- Je suis toute ouïe. Répond-elle, en souriant.

- T'arracher ces vêtements, et te faire crier mon prénom.

Son doux parfum m'enivre, lorsqu'elle niche sa tête dans mon cou. Je sens rapidement ses mains caresser l'intégralité de mon torse, et ses lèvres prendre d'assaut mon épiderme. Sa main droite glisse lentement en direction de mon entrejambe, beaucoup trop à l'étroit dans sa prison de tissu.

- Tu rends fou. Réussis-je à prononcer entre deux grognements rauques. Vas-y beauté, amuse-toi.

Pendant qu'elle me laisse des marques visibles sur la peau, je la soulève du sol en l'attrapant par les fesses. Freya enroule ses jambes autour de ma taille. Je l'embrasse sauvagement et la plaque brusquement contre le mur derrière nous.

J'en ai rien à foutre des cadavres au sol. Bordel, cette femme peut faire ce qu'elle veut de moi.

Elle rejette la tête en arrière, m'offrant un meilleur accès à son cou, et la naissance de ses seins. Mes doigts glissent entre nos deux intimités, plaquées l'une contre l'autre. J'effectue des petits mouvements circulaires par-dessus son pantalon, et une douce mélodie quitte ses lèvres. Mon cerveau ne fonctionne plus correctement, mes pensées sont tournées vers cette femme qui me fait perdre la tête. Mon besoin de sentir mon sexe en elle, grandit toujours plus.

- Supplie-moi de te prendre, beauté.

Sa respiration s'accélère, et ses ongles se plantent dans mon dos. J'aime la voir dans cet état. Ce spectacle est magnifique à regarder.

- Logan, s'il te plaît.. Prend-moi.. Parvient-elle à dire, le souffle court.

J'esquisse un sourire. À l'aide du mur derrière elle, je déboutonne sa chemise, observant sa lingerie en dentelle ne cachant pas grand-chose de ses mamelons. De mon index, je décale ces bouts de tissu qui me gênent et me penche pour lécher délicatement l'un de ses tétons.

Freya laisse échapper des soupirs d'aise, tandis que je continue de la torturer du bout de la langue. Je me fais interrompre, brutalement, par la sonnerie de mon téléphone.

Pas moyen de passer du bon temps. C'est fou ce qu'ils m'emmerdent.

Toujours accrochée à moi, elle continue de me chauffer en se frottant à moi. Je grogne, puis saisis mon téléphone.

- Allô ? Dis-je.

- Viens au club. Répond Matthew, mon leader.

- J'arrive.

Quelques secondes avant qu'il ne raccroche, je gémis bruyamment.

- Rhabille-toi. Tu viens avec moi au club.

- Mais je voulais passer du bon temps. M'amuser avec toi !

- T'inquiète pas, beauté. Nous passerons du bon temps tous les deux. Je ne te laisserais pas partir aussi rapidement.

Je la dépose au sol. Freya remet correctement ses vêtements. Elle touche une dernière fois mon sexe, avant de mettre ses mains dans les poches de son pantalon fluide.

***

Nous entrons dans le club. J'avale quelques gélules, en glisse le même nombre dans la bouche de ma douce. Je ralentis volontairement pour fixer ses fesses quand elle passe devant moi. Et pose ensuite ma main sur le bas de son dos, pour l'inviter à me suivre dans le carré V.I.P auprès des autres membres des Bloody Reapers.

- Pas trop tôt ! S'écrit Matthew, son verre de whisky à la main. On nous a ramené une nouvelle prostituée. Assure-toi qu'elle ne porte aucun micro, ni aucune puce.

Il m'observe un long moment. Son regard dévie sur la jeune femme, assise à mes côtés, couverte de sang.

- Faites la rentrer. Ordonne mon leader.

Deux larbins quittent la pièce au pas de course. Ils reviennent aussitôt accompagnés d'une rousse très peu vêtue. Quant à Freya, elle s'avance légèrement sur le siège en cuir et scrute la femme devant nous.

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