26. Contre temps

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Ruben

Quand j'ouvre les paupières je suis ligoté à ma propre chaise de salle à manger. Ma tête me fait un mal atroce. Il me faut une bonne minute pour me souvenir de notre altercation. Je suis entré précautionneusement dans l'appartement et je me suis immédiatement dirigé dans sa chambre. Personne. Je suis allé dans la salle de bain et personne. Puis je suis allé dans la mienne où elle m'a assommé avec une lampe, et à profiter de ce moment pour m'asperger les yeux que bombe lacrimo avant de me décrocher une droite. Je suis tombé, et j'aurais pu me relever si elle ne m'avait pas assommé avec la crosse de son arme. Mes yeux me brûlent, et ma vision est flou. Je ne suis même pas fichu de travailler correctement.

- Un mercenaire comme toi. Qui protège une fille comme elle. Tu sais que si tu l'avais rendu elle t'aurait apporter un bon million de dollars.

Mais le problème c'est que sa protection m'apporte trois fois cette somme. Seulement, je m'abstiens de lui dire.

- Et si moi je te ramène, j'empoche les deux sommes.

Il me faut une extrême concentration pour la voir. Elle porte une robe grise avec un col et une fente sur sa cuisse. Elle à même des escarpins. Et sa robe est sûrement beaucoup trop moulante, tout comme son rouge à lèvres trop vulgaire. Elle pose ses mains sur les accoudoirs de la chaise et se penche sur moi.

- Alors Ruben. Où est la fille ?

Bien sûr que cette affaire aurait attiré d'autres mercenaires. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle en fasse partit.

- Tu crois sérieusement que je vais te le dire ?

- Elle est forcément ici. Quelqu'un s'obstinait à verrouiller la porte.

Elle aurait dû ouvrir une fenêtre.

- Et toi ma jolie, pourquoi tu la veux absolument ?

Elle se recule et dégage délicatement ses cheveux de son épaule. Puis elle me tourne autour tel un vautour.

- Et bien... figure toi que j'ai rencontré un homme au Bahamas. Plusieurs fois. Je l'ai côtoyé jusqu'à que j'en tombe amoureuse.

Maintenant elle sort son arme et la laisse traîner sur mes épaules.

- Mais je savais bien que tant que son ex-femme n'était pas venger il ne m'aimerait pas. Alors il m'a formé pour le combats. Je n'ai même pas fini ma formation, mais quand il y à un mois il m'a envoyé ici parce que j'étais soit disant son seul espoir, je n'ai pas hésité une seule seconde.

Les informations s'accumulent dans ma tête. Il est trop malin. Elle ferait tout pour son amour et par conséquent aurait plus de chance de réussir.

- J'avoue qu'envoyer des hommes vous cherchez à été une piètre tentative. On est jamais mieux servis que par sois même, c'est pour cette raison que si j'échoue c'est lui qui viendra. Et ça m'étonnerais que tu veuilles ça. Je te propose un marché arrangeant pour nous deux. Tu es un mercenaires, tu vas l'accepter. Je te donne l'intégralité de la somme si tu me donne la fille.

Cette fois je ne peux pas m'empêcher de rire. Et ça ne lui plaît pas. Je le vois dans son regard noir lorsqu'elle se dirige à la cuisine.

- Qu'est-ce qui te fait rire ? Le fait que tu vas mourir ?

Elle revient avec un couteau. Ceux énormes et bien tranchant qu'on ne voit que dans les films américains en général. À la scream. Quel idée d'en avoir aussi.

- Le fait que tu crois pertinemment que je vais te dire où elle se trouve.

- Je te laisse une dernière chance.

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