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Addiction - Version 1- Piarles

Il était retombé. Il avait rechuté. Encore et encore. Il ne pouvait s'en empêcher, s'en échapper. Il en serait prisonnier à jamais.

Un sol mot revenait dans sa tête pour exprimer cela.

Addiction.

Une si forte qu'elle allait le tuer un jour.

Il ne peut survivre à un phénomène pareil.

Car il aimait, adorait, chérissait plus que tout cette sensation.

Celle de sentir ses mains parcourant sa peau, passant dans chacune de ses courbes, sa présence autour de lui, son parfum stimulant son cerveau comme personne n'avait su le faire avant.

De tout ça il était fou. Complétement taré. Il serait prêt à faire n'importe quoi pour obtenir quelques heures.

Les fins de soirée prématurées, les chambres partagées en secret à l'hôtel le temps d'une nuit. Qu'est-ce qu'il ne donnerai pas pour ça.

C'était une obession. Voila le mot. Une obsession. Pour cet homme.

Lui.

Qui venait le trouver seulement quand il n'avait rien à faire. Qui ne se laissait tenter que quand il n'avait aucun meilleur plan. Qui le baisait avant de repartir quand Pierre dormait.

Sans un au revoir. Sans un bisous. Sans un mot. Ni même un regard.

Et il revenait. Encore et encore, mais seulement quand c'était sa seule option.

Pierre avait essayer. Essayer de résister. De ne plus se faire avoir. De ne plus servir de bouche-trou. De garder un semblant de dignité.

Mais en vain. Son amour inconditionnel, envahissant, fou, omniprésent, le forçait toujours à accepter.

Il aimait lui. C'était à ses yeux la personne la plus importante sur Terre. Plus que n'importe lequel de ses amis, plus que sa famille, que ses parents.

Et il ne lui servait que pour satisfaire son égo. Se prouver que quand il voulait il pouvait avoir quelqu'un pour lui tout seul pour toute une soirée. Juste s'amuser ou combler le temps.

Et à chaque fois Pierre était consentant. Car il voulait sentir ces mains, cette présence, ce parfum, comme à chaque fois. Et il rechutait. Il acceptait les rendez-vous, les invitations précipitées qui ne masquaient même pas la dure réalité.

Il était pire qu'une drogue. L'incarnation même de la tentation.

Une tentation qui le tuera.

Il ne savait de quelle manière, mais il allait mourir à cause de cela. C'était une certitude.

Mais en attendant que la mort vienne le chercher en même tant que son obsession, il a rendez-vous chez lui dans 10 minutes. Il a encore dit oui.

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Coucou tout le monde !

Juste pour vous dire que cet os est dispo en deux versions, la sad ending et la happy ending.

Vu ce chapitre, vous avez du comprendre de quelle version il s'agit :,)

Voila voila, bisous et bonne lecture !